Rose magazine : le cancer se décline sur papier glacé

Nous l’attendions toutes et le voilà ! Rose magazine a vu le jour cette semaine. Au milieu d’une poignée de journalistes privilégiés, j’ai pu assister à la conférence de presse hier et surtout, d’abord le feuilleter rapidement, puis l’emporter pour enfin le lire, ou plutôt le dévorer bien tranquillement installée dans mon canapé.

Cette aventure est le pari fou de deux ravissantes jeunes femmes, Céline Lis, journaliste et auteur de l’Impatiente aux éditions JC. Lattès et une autre Céline, Céline Dupré, directrice associée de COMMSANTE. La première m’a contactée au printemps dernier pour me parler de son projet. D’emblée j’ai trouvé l’idée intéressante et puis, au fur et à mesure de l’entretien, passionnante et finalement géniale.

Grâce à la ténacité et au travail acharné des deux femmes et de leur équipe de journalistes, grâce à vous toutes qui avez répondu présentes suite à mon appel à témoins, l’aventure s’est construite peu à peu pour finalement donner corps à un splendide magazine qui n’a rien à envier aux autres opus de la presse féminine type Marie-Claire ou Elle.

En effet, il se décline, exactement comme ses confrères, autour de plusieurs rubriques familières : tout d’abord un sublime édito de Céline Lis, suivi par le fameux manifestes des 343 cancéreuses que je vous engage à lire et à signer sur leur page Facebook ou le site de Rose ; suivent des portraits, des brèves, des reportages, la rubrique santé bien entendu avec un cahier central comportant un lexique très bien fait sur les mots du cancer, la rubrique psy, cuisine, mode, beauté (avec un superbe relooking qui donnera sans doute des idées à certaines)….le tout entrecoupé de splendides publicités de grandes marques de luxe. Bref tous les ingrédients d’un magazine qui va nous accompagner de longues soirées d’hiver et qui ne dépareillera pas sur la table du salon. Et, si sa particularité est d’être dédié aux femmes malades d’un cancer, il n’est pas anxyogène, ne s’inscrit jamais dans le pathos mais au contraire il est beau, plein d’espoir et vraiment très agréable à consulter.

Il sera distribué GRATUITEMENT dans tous les centres cancérologiques et hôpitaux français ainsi que dans les 103 comités de la Ligue contre le Cancer par ailleurs partenaire de l’entreprise. Pour celles qui le veulent la version web existe sur le site de Rose.

Un pari résolument réussi pour un semestriel qui va certainement compter dans la presse féminine. Alors longue vie à Rose et vivement le numéro de printemps !

Catherine Cerisey

La page Facebook de Rose