le cancer et les autres, le cancer, la chimio et moi
De retour chez moi, j’ai fait comme beaucoup, j’ai surfé sur internet pour glaner le maximum d’infos sur le cancer, les traitements, les effets secondaires… J’ai trouvé du bon et du mauvais, de l’info et de l’intox… j’y ai passé des heures, des nuits, à me bruler les yeux, à essayer de trouver des renseignements fiables pour me rassurer. J’ai cherché des pourcentages de survie à 1, à 5, à 10 ans,(mais 10 ans c’est si court !) des temoignages de femmes survivantes, des informations qui étaient sensées m’aider à continuer, à avancer et à me battre.
Puis ça été la découverte des forums : là j’ai trouvé des soeurs d’armes, des femmes qui vivaient la même chose que moi et pas seulement virtuellement , des femmes à qui je pouvais poser des questions, aupres de qui je pouvais me plaindre, pleurer sans craindre d’ennuyer. Des femmes qui connaissaient ma souffrance puisqu’elles vivaient la même .Quelques unes sont devenues des amies formidables, certaines sont restées, d’autres malheureusement sont parties trop vite.
Ces victimes du cancer m’ont permis de pallier à l’absence grandissante de mes amis de l’epoque. Par je ne sais quel procédé magique, mon cancer était devenu contagieux au point de me séparer de mes plus proches. Le téléphone ne sonnait pas, on ne prenait pas de mes nouvelles ou de loin, on passait encore moins me voir.
Bien sur j’ai eu de merveilleuses surprises : des personnes sur lesquelles je n’aurais pas misées un euro, ont été formidables de gentillesse, de présence, d’attention et d’empathie.
Cette maladie m’a permis, comme à beaucoup d’autres je crois, de faire un tri selectif salvateur dans mes connaissances. Je n’en veux à personne. Je comprends que l’on puisse ne pas se sentir concerné, touché par la souffrance, qu’on se sente idiot devant elle, qu’on ne trouve pas les mots pour apaiser. Il faut peut etre avoir été touché par le malheur pour pouvoir l’affronter.
Et puis j’ai rencontré 3 femmes extraordinaires, 3 femmes qui n’avaient pas connu le cancer et qui ont été là, pour moi.Elles ont su m’ecouter, me parler, me regarder pleurer, me relayer aupres de mes enfants. Elles n’ont pas eu peur, elles m’ont aimé, malade, diminuée, submergée de peur et d’angoisses. elles m’ont aimé comme j’étais à ce moment là, pas aimable et pourtant…..alors merci à vous les filles :-), je sais que vous vous reconnaitrez !
La chimio….. que vous dire ? Ma plus grande angoisse, ma peur la plus viscerale.
Je suis allée à la première sans réellement savoir comment ça allait se passer. Mon père m’a accompagnée (lui aussi a été là, chaque fois que j’en ai eu besoin, avec la réserve qui le caracterisait – Papa tu es parti sans que je te dise merci), sa présence me rassurait un peu, me detournait de ma peur.
Une chambre mauve , chambre d’hôpital, impersonnelle avec un lit, une table, un fauteuil, des murs nus, et l’epouvantable odeur …. un mélange d’alcool et de je ne sais quoi qui me retourne l’estomac.
Des infirmières charmantes, souriantes (mais comment font-elles?), professionnelles. Et puis voilà, on me perfuse et le liquide rouge entre dans mes veines. C’est de l’extrait d’if , de la phytotherapie en somme (!) alors pourquoi ai-je si peur?
Quelques minutes apres le debut de l’injection, on m’apporte le fameux casque : il est bleu et mon Dieu qu’il est froid. Je me suis fait couper les cheveux tres courts afin qu’ils rentrent tous dessous. Il faut le changer toutes les 20 minutes pour qu’il reste à bonne température. La seance dure 3h00, mais finalement, à part le port du casque qui me fait extrêmement mal à la tête, rien ne se passe d’extraordinaire.
Nous rentrons, il est midi, et nous allons même dejeuner au restaurant. Je commence à me dire que finalement les choses vont se passer bien mieux que je l’imaginais.
De retour à la maison, je renvoie la baby sitter que j’avais prévue au cas où. Je me retrouve seule, avec mes deux amours de 4 et 7 ans et tout d’un coup, une sorte de vague me surprend : je vais m’ecrouler sur mon lit, un étau enserre ma tête, j’ai des nausées, je ne peux que rester prostrée, allongée, je ne sais pas ce qui pourrait me soulager. J’arrive peniblement à appeler Jean Claude pour le prevenir. Mes enfants doivent se preparer seuls à manger. J’entends encore le silence pesant qui accompagna leur premier repas post chimio .
Trois jours s’ecoulent et je vais un peu mieux, mais il faut que j’y retourne. La deuxième injection à 8 jours d’intervalle est aussi devastatrice.
Je porte le casque consciencieusement, rappelant aux infirmières toutes les 20 minutes qu’il faut le changer… Pourtant, je regarde mes cheveux s’accumuler au fond de la baignoire. Je fais attention à ne pas trop les brosser, je les lave avec douceur, je compte les jours. On m’a dit qu’on les perdait entre trois semaines et 1 mois et demi apres la premiere chimio. Le temps passe et contre toute attente, je n’ai pas perdu mes cheveux. Ou plus exactement je ne les ai pas tous perdus. Mon cancerologue avait une formule pour ça : « vous les perdrez mais pas suffisamment pour que quelqu’un qui ne vous connait pas, s’en aperçoive ».
J’ai eu cette chance, et j’ai donc porté le casque pendant les douze seances.
Mai à Octobre – 6 mois ponctués des chimios qui me detruisent petit à petit. Plus j’avance, plus je mets de temps à recuperer entre deux …. j’ai 80 ans.
Dès que le diagnostic est tombé, nous nous sommes interrogés Jean Claude et moi, sur ce que nous allions dire aux enfants. La décision a été claire dès le début et prise à deux : il fallait tout leur dire, tout leur expliquer pour ne pas qu’ils imaginent pire que la réalité. Très vite, ils ont été suivis par un psychologue, homme genial qui a su les écouter, les entendre et les apaiser. Le seul bemol que j’ai mis à tout leur dire, parce que je ne pouvais pas l’entendre moi même, pas y penser, pas même l’envisager, est l’eventualité de ma mort.
Alors on a tout dit, le cancer,les operations, les chimios, la souffrance… Lors de la 1ere chimio, mon fils, ne sachant pas ce qui allait se passer pour moi (nous ne le savions pas non plus à ce moment là!) a tout cassé dans sa chambre. Alors j’ai expliqué : le mechant (le cancer), les alliés (les globules blancs qui de temps en temps perdaient une bataille ce qui expliquait ma fatigue), la gentille chimio surnommee par mon fils le hache viande (du nom d’un personnage de dessins animés).Quand j’allais à peu près bien, nous faisions des batailles de polochons, en distribuant les roles, bien sur j’etais le cancer et bien sur j’etais toujours aneanti .
Je ne regrette pas notre choix. Pour les enfants, les choses sont plus simples qu’on ne l’imagine : une maladie quelle quel soit, se soigne avec des medicaments, et on guerit. Le cancer est simplement une maladie plus grave que les autres, et plus difficile à soigner. En parler leur a permis de l’apprivoiser , ils n’ont pas peur des mots , ils peuvent regarder quelqu’un de malade sans detourner les yeux, je sais qu’ils sauront l’entourer, lui dire les choses, sans fuir.
Pendant ces presque 6 mois, je n’ai pas vu le jour, j’ai dormi , mangé, souri, pleuré, je suis allée à l’hôpital, je suis rentrée chaque jour plus détruite pour à nouveau retrouver mon lit, ma chambre sans penser, sans rêver, sans réflechir…
Je n’ai pas vecu, je ne me suis pas battue, j’ai juste survécu.
13/10/2009
bouleversant ! peut être omets tu de dire combien la malade se réfugie dans son terrier, incapable de répondre au téléphone et de parler de sa maladie, roulée en boule devant la Société et prête à mordre où à hurler sa révolte ? je ne pense pas que les amis abandonnent mais je crois plutôt que nous faisons le vide afin de mieux lutter avec l’aide des « très proches » ! Non ?
je ne sais pas mais pour ma part, ce n’était pas un cancer mais je portais les mutilations comme une honte et l’idée même que je pouvais m’exposer à d’autres regards me révulsait et me paniquait !
J’ai reçu du courrier, des dessins, des photos, des peluches des appels téléphoniques mais tous ces signes amicaux étaient accumulés dans le tiroir « intrus en bonne santé » je les ai re découverts 6 mois après ! D’aucuns forçaient la porte de l’hôpital à ma grande épouvante , les amis proches, et tout se passait bien pourtant…je me souviens de ma crise hystériforme quand j’ai appris qu’une partie de l’étude avait prévu de se déplacer en Seine et Marne ou j’étais enfermée pour me visiter… il a fallu annuler vite, vite !
Non, je ne crois pas que tu aies été abandonnée ou considérée comme contagieuse mais entourée de bonnes volontés maladroites, hésitantes , ignorantes aussi des signes à t’envoyer. Jean Claude a du répondre verbalement à toutes ces bonnes volontés et rassurer les uns et les autres . Parfois la fatigue marquait son visge et il s’enfuyait lui aussi très vite au détour du couloir…
Ne me tiens pas rigueur de ces lignes
bisous
Peut être que, comme toi, je me suis cachée dans un trou, loin des regards, mais pas si tôt, plus tard oui, apres…. Peut être aussi, que certains bien portants, me faisaient mal avec leur énergie, leur joie de vivre qui me sautait au visage…. Mais il y a eu les absents, Françoise, ceux qui auraient du escaladé mon terrier, bravé mes silences, ceux de qui j’etais assez proche auparavant pour croire qu’ils seraient là .
Je pense que j’ai fait la difference entre « les bonnes volontés maladroites » dont tu parles et les fantômes. Je n’en veux à personne, la maladie est une epreuve pour ceux qui la vivent mais sans doute,aussi pour ceux qui la regardent
Je t’embrasse fort
je crois qu`en ce moment le plus important c`est avoir des amis à cotê, j`ai perdu ma mère du cancer, et c`est douloreux n`avoir pas d`aide même pour ceux qui sont là vivre en premièr personne comme les enfants par exemple. Je vou souhaite du courage et un bon sourire
Je crois comme toi sur les autres qui ont peur de la contagion. Pour exemple, une voisine est venue me voir 2 mois après ma guérison en me disant qu’elle avait été contente d’apprendre que j’allais bien … mais pas une seule fois, elle ne m’avait donné signe de vie pendant. En revanche, une autre voisine est juste venue déposer un bouquet de fleurs.
La maladie a cassé quelque chose en moi sur le plan amical.
On a tous et toujours le choix de s’en sortir par le haut. Mais c’est moins facile que de ne rien dire.
J’ai oublié de te dire à quel point j’ai été touchée de la réaction d’Arnaud.
hello Muriel,
je ne nie pas aussi que j’ai fait de très belles rencontres… j’ai appris tant de la maladie, j’ai tellement changé que j’ai pu croiser la vie de gens formidables que je n’aurais jamais connus autrement…Alors j’essaie de voir le positif de la chose, je ne cotoie maintenant, que des gens que j’aime et que je frequente avec un grand plaisir… Plus de superficialité, d’à peu près, de courtoisie, que des relations vraies…. c’est un des grands bénéfices que j’ai tiré de cette expérience.
Quant à Arnaud, tu le connais, introverti par essence et pourtant Dieu qu’il a souffert. aujourd’hui nous avons tous retrouvé notre équilibre grâce au dialogue, à l’écoute et à la psychothérapie.
j’essaie de ne pas avoir d’aigreur, de regarder devant et de ne plus vivre que des histoires vraies, comme celle que nous tissons en ce moment.
baisers
Moi, je suis la petite fille à laquelle on a RIEN dit !!! Que de dégas en sont la conséquence.
J’avais 10 ans, c’était en 1964….C’était l’époque du SILENCE.
Et pourtant la vie à continuée, bien continuée même… Etudes,une apparence de solidité, bien oui, j’avais survécu à ce terrible drâme, donc je survivrais à tous !
Une rencontre, deux merveilleuses petites filles… et sournoisement ce malaise indéfinisable au début, puis de plus en plus clair, bien que non verbalisé : » je ne vais pas pouvoir les éléver, ce cancer, je l’attendais comme une évidence ». Alors 2 enfants très en avance, très autonomes pour leur âge ! On s’extasie alentour…
Mon père (qui nous a élévé seul) tombe malade, et là je craque. Vite un psy, et il faut que ça sorte : « j’ai peur, je suis persuadée que je n’irais pas plus loin que ma mère, 42 ans, et j’en approche… ». Des années difficiles pour surmonter celà. Une de mes filles qui a tout « pompé » comme une éponge, et qui en porte encore un poid qui ne lui appartenait pas.
Heureusement un gynèco formidable, qui m’a suivi de près, mammo et echos régulières…
Le psy me l’a confirmé, il aurait fallu que l’on me parle, que l’on m’explique, que l’on me prépare, même à la mort. Les enfant sont capables de l’affronter.
Et il a fallu qu’a mon tour j’en parle clairement a mes filles, surtout la plus jeunes qui a subit toute mon angoisse sans la comprendre.
Pas facile de leur dire « oui, j’ai eu peur de mourir, mais vous voyez, je suis là…. »
Et voilà, j’en ai 55, toujours là… Les mammo et écho que je ne raterais pour rien au monde… mais la faille ne se fermera jamais.
Quelque part poutant, j’ai toujours 10 ans, et l’incompréhension devant le : « maman ne reviendra pas » que m’a dit mon père ce jour de septembre. Elle était infirmière, elle soignait les autres, donc ne pouvait pas être malade…
Merci Cath, merci…. j’ai la chair de poule en vous lisant mais vous me confortez dans les choix qui ont été les notres. Heureusement, aujourd’hui, les malades sont plus entourés qu’à l’epoque, on propose plus facilement une consultation avec un psychologue y compris pour les proches. Espèrons que les choses continuent dans ce sens et que les mentalités évoluent encore et encore.
Je relis vos messages, et je souhaite tenter d »expliquer, à défaut de justifier, le comportement des « autres » parfois. Voisins, ou amis.
Je suis quelqu’un de « fort » en principe. S’il y a un accident, du sang, je vais foncer, agir, organiser si nécessaire… mais….
Je vous parlais de la faille toujours là ! Eh bien quand il s’agit de ce fichu « cancer », je suis une autre.
Ma voisine, personne agée, a perdu il y a 2 ans sa fille, cancer du sein généralisé. J’ai mis quelque temps a frapper à sa porte pour lui parler, au moins présenter mes condoléances.
Une autre, plus récemment arrivé dans la quartier, est en chimio… je le sais, mais chaque jour je repousse l’idée d’aller la voir. Bien que nous n’échangions avant, que des saluts en passant, je SAIS qu’elle a surement besoin de vrais signes de soutiens, et que c’est maintenant.
Mais la douleur jamais vraiment extériorisée me fragilise et je me mets complètement en empatie. Je sais que je risque de m’éfondrer, alors qu’en d’autres circonstances je peux être, ou du moins apparaitre très (trop ?) solide.
Je pense qu’il doit y avoir des tas de gens comme moi.
Je sais que trop bien la chance que j’ai, pour l’instant, d’avoir été épargnée. Que votre souffrance à vous, toucher directement, n’est pas comparable à la mienne. Que votre combat est tellement plus vrai et difficile.
Mais voilà, la nature humaine n’est pas simple. Chacun vit avec ses démons. L’indiférence apparente peut donc cacher une grande faiblesse.
Ce message n’est en rien une excuse, on a pas le droit d’ignorer la souffrance, et on se doit de tendre la main. Mais du discours à la réalité il y a « toute une vie » de chacun.
chère cath,
merci de vos passages sur mon blog et de vos petits mots toujours percutants….
Je sais que vous avez raison, il est tres difficile d’affronter la souffrance, le desespoir de l’autre,que souvent on apparait desemparé face à la maladie.
Aujourd’hui, je suis passée de l’autre côté celui des bien portants, je sais à quel point il est important d’être là, quelque soit la manière, face à quelqu’un qui souffre, et même à moi, cela peut sembler difficile…..
Mais on peut braver cette apparente indifférence en envoyant un message, un mail, un sms, un signe. Les choses sont tellement plus simple avec les nouvelles technologies, pas besoin de se deplacer, de telephoner, un petit mot, quelques lignes juste pour dire « je pense à toi »… Je vous assure que c’est suffisant et tellement necessaire. Lorsque je me terrais dans mon trou, j’ecoutais les messages sur mon repondeur et croyez moi, j’ai entendu chaque mot, chaque phrase et ils m’ont fait du bien. (comme le bouquet de fleurs de la voisine de Muriel ). Nous n’avons pas forcement besoin de mots, de « comment vas tu » de parler de la maladie qui nous ronge, mais de gestes d’amour et d’amitié; savoir que l’on pense à vous, que vous n’etes pas seule, que vous êtes presente dans les pensées de ceux qui vous sont chers.
Enfin, je voudrais vous avouer qu’avant le cancer, je ne sais pas si je n’aurais pas fait partie des indifférents de ceux qui ne savent pas quoi dire… cette maladie m’a bonifié, m’a appris l’amour de l’autre, l’empathie… nous vivons dans un monde, ou l’on ne fait pas beaucoup de place à tout cela. C’est pour ça que je pense aussi que c’est la souffrance qui prend soin de la souffrance… J’ai souvent noté que les gens touchés avaient plus les mots que les autres.
Aujourd’hui je pense avoir pardonné même si ça ne ressort pas forcément dans mon récit… Les fantomes d’alors essaient de revenir parce qu’aujourd’hui je suis à nouveau frequentable, je ne leur oppose que de « l’indifference sympathique ». Les autres, me sont très précieux….
Chaque jour, pas à pas, la vie nous apprend un peu plus… vous avez raison la nature humaine n’est pas simple, mais je crois en elle, férocement 🙂
A très vite
Ma catherine, permets moi de t’appeler comme ça, nous sommes un peu des petites soeurs dans notre histoire..
Je voulais te dire que ton site est une merveille, tellement criant de vérités et qu’au fil des tes lignes et de ma lecture j’ai l’impression que c’est ma propre histoire que tu racontes. A une différence prés et non la moindre c’est que dans mon malheur j’ai eu le chance d’avoir une tumeur située haute sous l’aisselle et de pouvoir garder mon sein malgrés un carcinome infiltrant grade 3(tumeurectomie et curage G). Le médecin que j’ai eu à René Huguenin ne m’en a jamais soumis l’alternative. Mon cancer (cela me fait drôle de dire « mon » comme si l’on pouvait s’attribuer un telle mer….de. Ensuite protocole classique, chimio (casque refrig), radiothérapie. Je viens de terminer, j’ai 42 ans, 2 enfants de 19 et 11 ans et encore trés peur dans l’avenir, pour moi l’aprés-cancer demarre….. Même si Octobre rose est terminé, la lutte continue plus que jamais alors MERCI, MERCI, MERCI Catherine pour tout ce que tu nous fais partager au jour le jour. je t’embrasse. Odile
merci à toi Odile. Oui nous sommes toutes des soeurs, des soeurs d’armes et ce fil qui nous lie est extrêmement solide…J’ai eu la chance de rencontrer des femmes exceptionnelles durant ma maladie, et ce blog me permet à nouveau de faire de jolies rencontres. 🙂
Merci à toi de me lire, à vous toutes de vos mots si gentils qui me poussent à continuer.
je t’embrasse
Catherine
Bonjour je viens de lire vos messages et je vous trouve toute très courageuses, nos histoires et nos vies ont l’airs si semblable et poutant elles sont différentes. J’ai 32 ans et j’ai un cancer du sein, après 2 opérations, 6 chimios, et 30 rayons (que je termine après demain) je viens juste de comprendre que ma maladie était grave et depuis 3 jours j’ai la peur qui m’envahit de jour en jour…. Je dois continuer avc l’ hormonothérapie et j’hésite je ne sais quoi faire …. Vous etes toute si courageuse….. pourriez vous me conseiller ….
Bonjour Marie,
Il est normal d’avoir peur, même et surtout après. Pendant les soins on est comme happée, concentrée sur l’idée de se « battre »(même si je n’aime pas ce mot là) en tout cas de survivre. Lorsque les soins sont terminés, on se retrouve seule, face à soi même et face à sa peur, rétrospectivement l’angoisse s’installe.
Je n’ai pas été plus courageuse que vous, Marie, on a toutes les deux, fait ce qu’il fallait pour s’en sortir.
Vous conseiller pour quoi? L’hormonothérapie? Bien sur il faut la prendre si c’est ce que votre médecin préconise. C’est une excellente indication et donne de très bons résultats. Les effets secondaires sont bien moins importants que ceux de la chimiothérapie. Bien sur, 5 ans (j’imagine que c’est votre protocole aussi) c’est long, mais ce médicament vous protège d’une éventuelle récidive et c’est cela l’important.
Vous avez peut-être, besoin d’un peu de repos, de ne pas commencer cette hormonothérapie tout de suite. Une fenêtre thérapeutique serait la bienvenue, pour vous laisser le temps de vous habituer à l’idée de prendre ce medicament, reposer votre corps un peu aussi. J’ai eu du tamoxifène aussi et j’ai attendu deux mois entre les rayons et le début du traitement. vous n’êtes pas à quelques jours ou semaines, prêt.
tenez nous au courant et plein de courage pour la fin de la radiothérapie…..
Je vous embrasse
Bonjour Marie et les autres,
je voulais apporter mon témoignages quant à la période chimios : personnellement, je n’avais pas trop envie de visites, car elles me fatiguaient. Les gens venaient avec toute leur gentillesse, mais ne sentaient pas, car j’étais bc trop polie pour que ça se voie malheureusement, que je ne rêvais que de REPOS ! J’aurais aimé des visites d’un quart d’heure, franchement, je rigole pas ! Juste un p’tit coucou, mais toutes ces convenances, grrr : moi : asseyez-vous, vous voulez boire quelque chose ? eux : oh on veut pas déranger, oui, un café, etc… Les gens ne restent pas 15 min. car ça ne se fait pas, je ne les foutais pas dehors parce que ça ne se fait pas ! Au téléphone, c’était + cool, je faisais des grands signes à mon chéri pour lui dire : pitié, dis que je dors !
Alors vu de cette façon, je n’en veux pas aux gens qui ne sont pas venus lol ! Je suis irrémédiablement une sauvage !
Par contre, j’ADORAIS les petites lettres et mails, car je les savouraient à ma guise.
@Marie : c’est quelque part très bien que tu découvre maintenant que tu as une maladie grave, car justement, tu sors du tunnel, le pire est derrière toi, ce déni t’as empêché de sombrer trop, alors maintenant, ça va aller ! ;o)
maman t aime et elle regrette de n avoir pas ete plus presente mais tu voulais etre seule avec cette maladie je t aime je ne le dirai jamais assez
Bonjour !!!
Merci mesdames de vos messages de soutien cela fait du bien de parler à des personnes qui comprennent ce que je vie sans les ennuyer. certains membre de ma famille, et certains de mes amis ont pas été très souvent présent, et j’aurais aimé avoir un peu plus de soutien !!!! mais bon c’est ainsi. Mes rayons étant finis je me sens plus soulagée, malgré la fatigue, pour La question de l’hormonothérapie, je suis allé voir mon gynéco et il m’a rassurée et convaincue de le prendre en m’affirmant que c’était bon pour moi. Ayant une confiance aveugle en lui il a fini de me convaincre. et moi qui croyait qu’après les rayons se serait de l’histoire ancienne!!!!!!.Enfin n’empeche que La vie est trop importante et je ne peux baisser les bras. Je pense que je vais aller consulter un psychologue car meme si j’ai fini, je me sens de plus en plus mal vis a vis de la maladie.
Bon courage à vous toutes
hello Marie,
ce ne sont que de sages decisions 🙂 voir un psychologue ne peut que vous faire du bien et vous aider dans cet après- maladie toujours difficile.
Plein de courage pour la suite
Merci merci merci
Bon courage a vous aussi
juste merci à Catherine de ce blog, je suis « nouvelle », amie d’agnes et pierre, nous nous sommes croisées. j’ai découvert une tumeur au sein droit le 2 février dernier, depuis je suis entrée dans les protocoles de chimio en attendant la chirurgie. Difficile, violent. C’est tout, ton blog m’a un peu « préparé » et c’est déjà beaucoup.
Bonjour Frédérique,
ravie que tu sois venue sur mon blog … j’attendais un coup de fil et j’espère qu’on se parlera très bientôt – n’hésite surtout pas… A très vite donc
Catherine
Je viens de recevoir santée magazine un titre m’interpelle la vie après un cancer.durant mon cancer du sein décelé en décembre 2007 j’ai toujours refusé de lire des articles d’aller voir sur des sites et la je ne sais pas pourquoi je m’informe!!peut être pour se rassure car c’est vrai que quand les traitements sont fini on se sent très seule.je me retrouve bien dans tous ces témoignages.je suis actuellement sou tamoxifene.Mon opération a eu lieu en janvier 2008 avec l’ablation du sein suivi de chimio radiothérapie avec tout les effets secondaires.Depuis janvier j’ai repris mon travail en mi temps thérapeutique mais je ne passe pas un jour sans penser a tout ca
Je souhaite bon courage a vous toutes et peut-être a bientôt sur le blog
Bonjour Martine et bienvenue
Si tu n’as pas pu lire sur le cancer pendant les traitements peu importe, c’est que tu n’en avais pas besoin…. L’après cancer est d’autant plus difficile qu’on est laché dans la nature par un corps medical qui vous déclare en rémission. De couvée, entourée, infantilisée même parfois, on se retrouve abandonnée. les amis aimeraient qu’on tourne la page, les rendez vous medicaux s’éloignent et pourtant pour nous tout n’est pas fini….
Bon courage pour ta reprise qui je l’espère se passe bien pour toi. Un pas vers un avenir plus serein….
a très vite j’espère
Catherine
il faut être très courrageuse ma mère a eu un cancer de la langue elle avait 32 ans c’était l’année dernière et elle s’en ai sortie! et surtout garde le morale tu auras beaucup plus de chance de t’en sortir
ne perd pas espoirre et
surtout ne baisse jamais
les bras dans les moment
dur!!!! bon courrage
merci Laulau et bienvenue sur mon blog …
en réalité je suis en remission depuis 2003 🙂
plein de choses à ta maman
Oui, Catherine, je confirme pour l’entourage, j’ai vécu exactement la même chose, de la même façon, mais trois fois de suite, et je peux témoigner que là, il reste peu de guerriers amis sur le champ de bataille.
C’est vrai que, parmi ceux qui « zappaient » la maladie, il y a eu ceux à qui j’ai parlé, doucement, en faisant comprendre que je pouvais ressentir le silence comme un abandon ou une indifférence et qui sont devenus de parfaits soutiens.
Mais il y a les autres, il s’agit de ne pas le nier, ceux qui se détournent du problème pour ne pas s’encombrer, ceux qui s’éclipsent sur la pointe des pieds en se disant que ça peut mal tourner, tous ceux qui se résument pour la malade qui se bat contre une maladie mortelle à une seule phrase : ceux qui vous laissent mourir la bouche ouverte.
Ceux-là, je m’en suis séparée avec grand soulagement. Certains ont semblé fort ennuyés de perdre notre relation. J’ai estimé que c’était justice.
Le cancer est une épreuve dans les deux sens du terme : un combat à mener ou pas, et un document photo qui révèle qui est l’ami, qui ne l’est pas.
Mais la face cachée de l’iceberg, c’est ces supers rencontres que le cancer m’a permis de faire. Des amies précieuses qui n’ont pas peur de me demander comment je vais, de ma réponse, de l’éventualité du départ de l’une d’entre nous.
je ne voudrais plus de mes anciens « amis », ils n’en valaient pas la peine. Cette maladie m’a ouvert les yeux sur ce qui est important et je refuse de me polluer à nouveau avec des gens qui ne connaissent ni la bienveillance, ni l’empathie.
Alors l’echange est à mon avantage définitivement, je ne retournerai pas en arrière 🙂
A bientôt
bonsoir oui les amis sont tres important et la famille moi j/ai une amie qui venait me voir quand j/etaisa l maison 2foisapar semaine d/autrecau telephonemais des que j/ai appris la nouvelle a chaque fois je le disais a tous en disant le soleil vas encore briller et la tous venaient n/avait pas peurde la coommunicationmais apres les gens se lassent et nous voit des jours bien d/autres moins bien et finissentpar parler de leurs petits bobos qui les font souffirmoi je rigole dans mes moustaches expretionet la vie est penible j/ai perdue uneamie qui est tombe malade comme moi voila12anson s/appelait pour se remonter le moral 4fois par semaine et la plus rienla vie est duril faut vraiement prendre les petits plaisirs tous les jourset se contenterde c/est petitrien et oui c/estnotre viebonsoir a toutesmariepaule
bonjour a toutes.je suis une petite nouvelle dans le monde de la maladie.j’ai 36 ans et 4 enfants et un mari formidable.mais la maladie est la,elle me ronge ;plus des petits problemes familliaux par ci par la et le morale est vite a zero.surtout lorsque je suis seule a la maison….vous etes toutes formidables,vous etes des battantes et j ‘aime lire vos commentaires.peut etre m’aideront t’ils a comprendre.moi j’ai fais le choix de n’en parler a personnes sauf a mon mari.je ne veux de la pitié de personne..mais j’ai peur aussi que cela ne sois trop lourd pour mon mari,je n’ai que lui pour parler lors de mes etats d’ames.alors je me suis dis pourquoi pas essayer un forum?des personnes qui comprennent ma souffrance,mes sautes d’humeur et parfois l’envie de baisser les bras…je vous embrasse toutes bien fort et je vous dit merci pour votre courage.aurore
Bonjour Aurore, je suis également une petite nouvelle. Ce n’est que mon avis mais c’est en effet très lourd de ne pas en parler à l’entourage. N’as-tu pas des amis ou des voisins de qui tu es proche et à qui tu pourrais en parler ? En ce qui me concerne vu que je n’ai pas encore toutes les cartes en main (j’attends les résultats de la biopsie tout en ayant été informée que c’est en tout cas un cancer), j’en ai parlé à la proche famille et à certains amis avec qui je devais avoir des activités dans qques mois. Ils ont tous bien réagi et me soutiennent. C’est super que ton mari te soutienne et tu as 4 enfants, c’est formidable. J’ai 45 ans et deux enfants, une fille de 4 ans et un garçon de 7,5. C’est humain de baisser les bras (qui ne le ferait pas ?) mais on ne va quand même pas se laisser pourrir la vie par ce crabe non 😉 ? Allez je t’embrasse. Courage, Nathalie. Avec plaisir pour correspondre.
Merci Catherine pour ce post, notamment sur les enfants. C’est ce que je pensais faire moi aussi une fois que j’en saurai plus sur mon type de « salopard » (c’est le surnom que j’ai donné au cancer, pardon de ma grossièreté mais en l’occurrence, ça fait du bien :-)).
Mon fils est déjà conscient qu’il y a quelque chose (il est en CE1) mais ma fille pour l’instant ne comprend pas. Merci encore de votre témoignage. Ces lignes que ce soit d’état d’âme et aussi d’espoir font du bien.
Bonjour et bienvenue sur mon blog les filles,
Je suis d’accord avec Nathalie , Aurore, je pense qu’il faut dire les choses à vos enfants et vos proches. D’abord parce qu’ils vont forcément s’apercevoir de quelque chose et probablement envisager le pire ou en tout cas bien pire que la réalité et d’autre part parce que vous avez besoin d’un maximum de soutien dans cette épreuve. Bien sur il ne faut pas utiliser les mêmes mots pour tous, notamment pour des enfants en bas âge mais même eux doivent être informés de ce qui se passe dans le cercle familial. Vous aussi vous avez du courage, au moins celui d’affronter quasiment seule le combat. Mais si je peux me permettre, il faut vous préserver et cela passe par le dialogue. Si cela était trop difficile pour vous ou votre conjoint, je vous conseille d’aller voir quelqu’un de professionnel pour vous aider.
À Nathalie, merci beaucoup pour vos différents commentaires. Pas de souci pour ce surnom qui finalement lui va très bien :)). Mes enfants avaient le même âge que les vôtres lors de mon cancer et j’avais même prévenu le corps enseignant proposant d’aller parler à la classe en cas de souci (perte de cheveux par exemple ou mauvaise compréhension de la part des camarades d’école). Cela avait été accepté avec enthousiasme et certainement soulagement.
Je vous embrasse toutes les deux. Prenez soin de vous surtout
À très vite j’espère.
Catherine
Merci Catherine pour la réponse qui plus est rapide :-). J’attends de savoir exactement à quoi je dois faire face pour informer les maîtresses, chose que je ferai par écrit car j’ai peur de craquer devant elles et les enfants. Le temps ne m’a jamais paru aussi long.
Je vous embrasse moi aussi. Merci de votre positivité. La route est longue mais elle a le mérite d’exister. Il faut que nous gardions espoir.
Je lutte depuis 2 ans : cancer des 2 seins métastases hanche, médiastin, poumons, donc pas d’intervention pour éviter la dissémination des métas. Après 12 chimios(4 FEC, 2 taxotères, 6 taxol) et 35 séances de radiothérapie, le maladie semble s’arrêter. Quelques mois après (4) métast du cervelet : 2 interventions + 1 radiostéréotaxique (casque à 4 vis).Très bien pdt 2 mois. Ensuite 3e méta toujours au cervelet : 2e chimio orale pendant 2 mois : Xeloda + Tyverb) 3 radiothérapie sur Novalis (nouvel appareil à IGR). Avez-vous eu un parcours similaire, avec quel résultat ? Merci de votre expériene.
Bonjour,
J’ai effectivement deux amies, qui, comme vous luttent contre des métatastases disséminées depuis des années. Chaque personne, chaque cancer, chaque protocole est différent. Tout ce que je peux vous dire, est que les médecins disposent d’un arsenal impressionnant pour arrêter la progression de la maladie. Le cancer est devenu, grâce à la recherche, une maladie chronique..
Je suis désolée de ne pas vous répondre de façon plus précise, mais je ne suis pas médecin :(.Peut être une de mes lectrices pourra vous parler de son parcours
je vous embrasse
Catherine
Bonjour, j’ai 40 et je viens d’apprendre que mon papa avait un cancer du poumon;é
il a 80 ans et il etait pour moi immortel ; il fait du sport, il ne fume pas, mange bio, ne se soigne qu’avec les plantes, lis enormément, plein d’humour, toujours la pèche, c’est lui qui nous dépanne…
Cette annonce est tellement injuste. Je le suis partout et m’ocupe de ses examens;
Quand le médecin à prononcé le mot cancer et chimio : j’ai pleuré.
Et mon père ne cesse de me réconforter : le comble!
Je ne sais pas ce qu’il ressent vraiment, il a l’air tellement courageux. A t’il vraiment compris ???
Bonjour,
Votre père a certainement compris mais il veut peut être vous protéger… D’autre part, sa vision de la vie … et de la mort, n’est certainement pas la même à son âge. J’ai vécu la chose avec mon père et j’avoue qu’après l’incompréhension j’ai finalement accepté sa façon d’envisager ses traitements et même d’en refuser certains…. Soyez présente sans jugement et entourez le de tout votre amour, c’est de ça dont il a besoin.
je vous embrasse
Catherine
Bonjour et merci pour votre charmante attention.
Je reviens sur les précédents messages et l’importance donnée à l’entourage.
Je constate que chacun réagit differement face à la maladie d’autrui on ne peut établir d’attitude conforme. Si certaine aurait aimé plus de présence d’autre au contraire se sente mieux isolée. Si certaine on le dynamisme de rencontrer le malade d’autre sont intimidées. Je constate vraiment que le trait de caractère de chacun et son éducation influence l’attitude face au malade; On ne doit pas s’en offusquer en tous cas je vous souhaite de ne pas en garder rancune; C’est un don que de pouvoir affronter la maladie et le malade : une fieré que de lui procurer du plaisir par un simple geste, un honneur de le faire avec tant de naturel, une joie de le faire rire… ce qui n »ont jamais connu cela sont plus à plaindre… et à aimer.
BOnjour
Vous avez raison : chaque personne est différente, chaque « bien-portant » confronté à un malade réagit différemment… la plupart du temps l’objet n’est pas de blesser la personne qui souffre mais une grande difficulté à affronter ses propres peurs… pas question de jeter la pierre à qui que ce soit… essayer de faire le moins de mal possible, c’est déjà beaucoup !
A bientôt et merci de vos commentaires qui enrichissent le blog.
Bonjour Catherine j’espère que vous vous portez bien et votre famille aussi. Pour vous raconter ma ptite vie : mon père à fini ses premières scéance de chimio, auxquelles il a super bien réagi. Aucun symptome. Mais ça m’inquiète : cela veut il dire que rien n’a changé à sa tumeur ? ou le pire reste à venir ? en tous cas je vais beaucoup mieux qu’a l’époque de l’annonce du dignostic. Et mon papa chéri se porte bien, du moins en apparence. Mais je suis toujous là pour lui et je sens bien qu’il adore.
Biz à vous Catherine
La façon dont vous parlez de votre cancer montre vraiment votre caractère et votre sensibilité dans la vie et face à la maladie. Vous écrivez superbement bien. Merci pour votre témoignage.
merci fabien
c’est adorable !
A très vite j’espère
Catherine
En ce premier jour de l’année, je voulais vous souhaiter une bonne santé.
Depuis ce matin, je reçois des tas de mailings de la part d’ami(es)s qui n’ont pris pratiquement aucune nouvelle de ma santé durant l’année écoulée et qui m’abreuvent ce jour de bonne année, bonne santé et tout le tralala….
Cette maladie m’a fait perdre beaucoup…. Beaucoup d’illusions sur les gens que je fréquentais « avant » et même sur ma famille…… Ma mère, ma soeur, ne savent même pas ce qu’est le curage axilaire….. mes amis proches ne savent pas que certains travaux me sont interdits désormais…… En fait, je me sens très seule. Noël a été magique…. mais pas un seul des petits cadeaux que j’aie reçus ne concernaient mes passions que ma famille connait pourtant très bien….. Un tube de peinture acrylique m’aurait fait plus plaisir que mon cinquième flacon de chanel 5 (que j’entasse, année après année….)
Je me sens, et surtout, j’ai envie de disparaître. Non pas au sens mourir mais au sens quitter les gens qui disent m’aimer mais qui ne m’ont jamais apporté, lors de cette longue année et lors de ces souffrances qui sont loin d’être terminées, le « tout petit soutien » dont j’avais besoin.
Deux amies m’ont offert un soin en institut de beauté………. Merci à mes petites Miren et Céline que j’adore, Ce soin me fait plaisir, immensément, j’ai tellement besoin de douceur et de prendre soin de ce corps encore douloureux et meurtri.
Je ne sais pas, suis-je amère ? Egoïste ? Malheureuse ?
Comment réagissiez-vous au début ?
Est-il normal d’être hyper entourée et du jour au lendemain, de se retrouver seule face au crabe et à tous ces doutes affreux ? Un an après l’annonce, j’ai grand besoin de soutien psychologique. Avez-vous ressenti cela ou bien, du fait, d’avoir une famille à vous……. ça a été plus simple ?
Pardon de « pleurer sur mon pauvre petit sort »……….
Je suis une battante =) mais… certains jours, la peur l’emporte et surtout la solitude
Bonjour Eliane,
Ce que vous écrivez me parle vraiment car j’ai vécu des situations identiques à celles que vous racontez. En particulier, de la part de ma famille qui s’est très peu intéressée à ce que je vivais, à ce que je ressentais, après l’opération et pendant les traitements. Je crois que nos proches manifestent parfois une forme de déni qui est lié à leurs propres peurs. Alors, quand j’ai compris cela, j’en ai pris mon parti. J’ai accepté l’idée que ma famille ne m’apporterait pas le soutien que j’espérais (il m’a fallu un peu de temps pour y arriver car c’était très douloureux d’en prendre conscience). J’ai préféré me faire aider par un psychologue à qui je peux faire part de toutes mes peurs, je peux lui parler de mes moments de déprime, de découragement, ou de mes doutes. C’est plus facile auprès d’un professionnel qui a plus de recul que nos proches (qui ne le sont pas toujours autant qu’on le souhaiterait). Quant aux amis, on repère rapidement ceux ou celles qui sont de vrai(e)s ami(e)s et je crois que vous avez bien repéré cela.
Alors, si je peux vous donner un conseil, n’hésitez pas à vous faire aider. En général, dans les établissements que nous fréquentons pour notre maladie, il existe des soins de support qui comportent notamment un service de soutien psychologique avec des professionnels qui connaissent bien les problèmes que nous rencontrons, (nos angoisses liées à la maladie, mais aussi, les difficultés de communication avec les membres de notre famille ou les ami(e)s.)
Et surtout, ne culpabilisez pas « de pleurer sur votre sort ». Vous avez bien raison d’exprimer ce que vous ressentez !
Bonjour,
Non non vous n’êtes ni amère, ni égoïste juste normale ! Après les traitements pendant lesquels nous avons rassemblé toutes nos forces, nous vivons des moments difficiles parfois même ressentis comme pires. J’ai une amie qui dit « après le combat on compte ses blessures », c’est une jolie image qui résume tout.
De plus les rendez-vous dans les hôpitaux qui ponctuaient notre quotidien disparaissent pour faire place à un grand vide.
J’ai écrit un post à ce sujet : https://catherinecerisey.wordpress.com/2011/01/24/pourquoi-lapres-cancer-est-il-si-difficile/. Lisez le vous verrez que vous n’êtes pas seule, loin de là.
Je vous embrasse fort Eliane
Catherine
bonjour a tous, je me présente je suis Éva j’ai 28 ans a l’age de 25 ans j’ai soutenue ma mère atteinte d’un cancer de la gorge et de la langue j’ai stoppe mon travail pour me consacrer a elle a plein temps aujourd’hui après 3 ans de questions et de regrets malgré ma façon de faire je veux me lancer dans une nouvelle vie je souhaite créer une petite entreprise de soutiens moral et physique aux personnes en chimio pendant ces 6 mois je me suis rendue compte que beaucoup de personnes étaient seules a mon grand désespoir c’est une épreuve qu’il ne faut certainement pas vivre seul donner moi votre avis un sourire un geste affectueux fait beaucoup de bien et c’est se que je veux procurer aux personnes atteinte de cette maladie cordialement
Bonsoir Eva,
Votre démarche est remarquable… Peut être puis-je me permettre un petit conseil : pensez à vous préserver surtout aider les autres prend beaucoup d’énergie …
A très vite j’espère
Catherine
Bonsoir Catherine, merci pour votre réponse c’est un projet qui me tient vraiment a cœur et je vais me donner a fond pour mener ce combat qui est le notre au final. J’espère vraiment que cela va fonctionner, si vous avez des idées, des conseils je suis preneuse en espérant avoir de vos nouvelles très prochainement et un énorme merci encore
Eva
bonsoir
Ma maman de 76 ans vient de décéder ce vendredi février d’un cancer du poumon avec métastases au Pancréas, mais je me demande si les séances de chimios ne l ont pas plus altérée que soignée. Comment être sûre ? En effet son état s’etait dégradé depuis qu’elle avait commencé les séances il y a 6 mois. Ces 15 derniers jours passés à l’hôpital sous perfusion,en souffrance terrible des effets secondaires de la chimio, puis une infection suivi d’un coma…que s’est il passé ?
Mon père est lui aussi parti d’un cancer il y a 4 ans…comment supporter ces épreuves ? Je ne sais pas …
Bonjour Isabelle
Vous venez de subir deux deuils importants. il faut absolument vous faire aider. Consultez un professionnel (psychologue ou psychiatre) qui sont là pour vous écouter et vous soulager)
je vous embrasse
Catherine
Bonjour,
J’ai 20 ans et je viens d’apprendre qu’un excellent ami à moi (de 19 ans) avait un cancer (prit normalement à temps) et je ne sais pas quoi faire pour qu’il tienne le coup.
Je lui envoie bcp de messages, je le vois de temps en temps (1 fois par mois environ) et c’est tout.
En ce moment il n’a pas trop l’appétit, dois je faire quelque chose ? Lui préparer des petits plats ?
Enfin, il a quand même une bonne masse de cheveux et je pense que c’est une de ses plus grande peur que de les perdre. Comment lui faire comprendre que ce n’est pas grave ??
Je vous remercie d’avance =)
Bonjour ma
tout ce que vous ferez sera apprécié : petits plats (n’hésitez pas à les parfumer d’herbes pour lui donner envie de gouter), proposition de sortie, petits mots gentils ou simplement lui dire que vous êtes là en cas de besoin… Parfois, nous avons envie de solitude et nous ne sommes pas toujours de bonne composition mais il ne faut surtout pas vous sentir mise en cause…
Pour les cheveux c’est une peur incontrôlable. Bien sur ce n’est pas grave mais c’est un signe fort de la maladie ! Lui dire que ce n’est pas grave, qu’ils repousseront peut l’énerver… Ecoutez le, proposez lui de le raser s’il commence à les perdre, apportez lui bonnets, casquettes pour cacher son crâne. là encore il vous en sera reconnaissant plus tard !
bravo en tout cas pour votre gentillesse et votre dévouement
Catherine
Bonjour,
En lisant vos commentaires, j’essaie de me réconforter.Mon compagnon est atteint d’un cancer.Il a 33 ans.Il est aujourd’hui hospitalisé pour 3 semaines encore.Il vient d’avoir une auto greffe de la moelle osseuse.Je ne sais plus comment l’aider.Cela fait 6 mois qu’il est sous traitement,chimiothérapie.Son comportement a énormément changé, mais comment faire autrement.Quand on lui appris, il a toujours maintenu son cap « je vais bien, j’avance ».Mais il changé de jours en jours.Il etait agressif verbalement.Il ne supporte plus les enfants,il répond à personne au téléphone.Il s’isole.Il n’a jamais voulu consulter un psychologue.J’essaie depuis des mois de parler avec lui, mais il me reponds que je ne peux pas le comprendre.Ajourd´hui il vient de me mettre dehors de l’hôpital.Il veut être seul mais comment l’aider.Il pleurait quand je suis partie.Il ne veut personnne.Il ne repond pas aux messages que je lui envoi,pour me donner de ses nouvellles.Je ne sais plus comment faire!!!Les résultats de son tep scan sont bons.La greffe est faite pour éviter une récidive.Je suis désespérée.Je ne sais pas quel comportement adopter.
Je vous remercie par avance.
Mille mercis
Marie
Je vous remercie pour votre aide.
Courage à tous
Bonjour Marie,
Pardon pour ma réponse tardive. Votre ami a besoin d’être seul mais j’imagine qu’il vous protège aussi !Il faut beaucoup de ténacité pour aider quelqu’un qui souffre… ne lui en voulez pas, les choses vont reprendre petit à petit !
Votre amour l’aide énormément soyez en sure !
Je vous embrasse
Catherine
bonjour,celà fait six ans que mon époux combat le cancer,on en est au sixième cette année, ce n’est jamais des récidives, ce sont des cancers différents a chaque fois, il a été opéré 5 fois et a fait de la radiothérapie mais inopérable cette fois ci, il a commencé une chimio depuis 6 semaines de grosses cures d’attaque 5 jours d’affilés puis 2 cures d’une journée et ceci pendant trois fois. on sait que la chimio fonctionne sur son cancer, on a vu les résultats au bout de 3 jours, mais là depuis deux semaines il ne peut plus faire de chimio, les plaquettes sont descendu trop bas et lundi soir on a eue un coup de fil de l’oncologue qui nous dit venez en urgence faut faire une transfusion de plaquettes, votre mari est descendu a 6000. lundi 22h 15 on le transfuse, et il ressort a 23h 45. depuis pas de nouvelles,une prise de sang a été faite a domicile et il a fallut que j’appelle le labo mardi soir pour savoir que les plaquettes etaient remontées à 58000. Ce que vous dites aux sujet des « amis » ou « famille » est bien vrai, j’en ai fais moi meme la douloureuse expérience, on ne voit plus grand monde et le téléphone reste desesperement muet, je peux aussi rajouter que la maladie fait peur et le malheur aussi car j’ai perdu mon jeune fils de 18 ans cela ferra 2 ans le douze de ce mois ( il s’est pendu et c’est moi qui l’ai décroché) et franchement personne n’est vraiment là pour nous soutenir. le medecin du travail m’a dit qu’il faudrait que je me fasse aider car j’ai plutot tendance a m’oublier et que le cumul de tout risque de me jouer un tour à plus ou moins long terme. je lui ai répondu le jour ou mon mari serra partit, j’espère le plus tard possible mais il ne faut pas se faire d’illusions non plus. j’essaie de rester positive mais ce n’est pas toujours facile. Mon mari a beaucoup changé depuis sa maladie aussi bien physique que moralement, il a été jusqu’a me dire de le quitter car il ne se supporte plus d’avoir tant changé, il m’a meme dit qu’il ne voulait pas mourir a l’hopital et je lui ai dis que je ferais le maximum pour qu’il puisse finir chez lui. bon courage à tous malades comme accompagnants.
Oui cathy, le médecin du travail a raison, il faut prendre soin de vous, ne pas vous oublier !!!! peut être pouvez vous consulter un psychologue qui vous accompagnerait un peu dans ce dur chemin…
je vous embrasse
bonjour, je sais que c’est ce qu’il faudrait que je fasse mais je n’ai pas envie, j’ai déjà essayé et j’ai eue l’impression que j’aurais mieux fais de discuter avec mon chien, y’avait pas de dialogue, j’ai juste vidé mon sac. en fait ma seule envie, me laisser aller et rejoindre mon fils. merci d’avoir répondu.
Bonjour, tous vos témoignages me touchent et m’étonnent à la fois car je suis dans une attitude très différente. J’ai été opèree il y a 2 ans du sein, avec radiothérapie et traitement pour 5 ans. Des l’annonce, j’ai considéré que c’était un mauvais moment à passer et qu’après la vie reprenait, j’ai vécu exactement comme cela. En janvier dernier ce sein a été enlevé car la radio avait révélée des calcifications pré cancéreuses. Je n’ai pas changé de comportement la vie reprend son cours malgré cette mutilation. Je cherche toujours le côté positif qui va effacer l’insupportable, actuellement c’est le fait d’avoir une petite poitrine dont j’avais toujours rêve (prothèse à gauche et réduction du droit), et par ce fait je souffre aussi moins de ma scoliose. Je suis, selon mes proches, une optimiste profondément pessimiste, mais cette posture fait que je pense très peu à la maladie en refusant même l’idée. Après chaque intervention je considère que la maladie est derrière moi, je suis surprise d’entendre à la radio
ou à la télé les personnes qui disent « j’ai un cancer », je dirai pour ma part « j’ai été opéré d’un cancer ». Deux ans de traitement me fatiguent le corps mais un traitement paralele homeopathique m’aide enormement. En tout cas je
refuse de trimballer l’étiquette cancer au front, je veux vivre en considérant qu ‘il s’agit d’un moment difficile passé, s’il y a une autre page à venir et bien on avisera en temps utile. Et surtout je voudrais dire combien la musique est capitale dans ma vie, et sans prosélytisme, ma foi chrétienne que je considère être une chance que je souhaite à toutes, c’est un réel appui.
Je serais heureuse que mon témoignage aide l’une d’entre vous, et je pense en particulier à Michelle qui commence une chimio lundi prochain.
Amitiés et pensées positives.. Hélène.
Merci hélène et bravo pour cette positive attitude !
allo je suis une personne atteint du cancer depuis 3 ans, je suis tanner, je sens que je suis entraint de perdre l’homme de vie , je chiâle sur tout et je l’accuse d’être malade, je ne sais plus quoi faire, je me demande si la chimo a un rôle sur le caretère de la personne.
Bonjour Suzanne,
La chimio a certainement un impact sur le moral, vous souffrez et c’est difficile d’être bien dans sa tête dans ces cas là. peut être pourriez-vous vous faire aidée par un professionnel ?
Bien à vous
Jusque là tout ce que j’ai pu lire sur votre blog m’aide à supporter car je me retrouve dans tout ce que vous évoquez; je me sens moins seule.
Bonjour Nathalie
ce blog est là pour ça et aussi pour vous donner le droit d’espérer !
Je vous embrasse
Catherine
Bonjour,
Après une mastectomie il y a un mois, je vais commencer la chimio pour 6 séances en même temps herceptine, puis 5 semaines de radio et enfin pour clôturer le tout 5ans d’hormonothérapie. Je suis rentrée à Paris pour me soigner et je vais récupérer mon petit dernier de 4ans 1/2 et laisser les. 2 autres avec leur père à l’étranger. J’ai une famille formidable qui me soutient mais certains me disent déjà que j’ai tort de récupérer mon petit dernier (alors qu’il pleure régulièrement d’être loin de sa maman) car je ne vais pas pouvoir m’occuper de lui. Selon eux, je suis loin de me rendre compte de ce qui m’attend avec les chimio, qu’il ne devrait pas avoir à me voir dans cet état. Je ne sais plus trop quoi faire. Pourtant je suis hyper optimiste, je vais de l’avant et me dit que je vis une parenthèse dans ma vie, qui certes n’ai pas facile, mais je n’ai pas le choix de toute façon.
Pensez vous, vous qui avez des enfants et qui êtes passées par là, que je fais une grosse bêtise que je ne pourrai pas m’occuper de mon petit garçon?
Merci pour ce blog qui nous fait ne pas se sentir seule.
Bonjour
les effets secondaires de la chimie diffèrent d’une personne à l’autre. Peut être pourriez-vous attendre la première injection et voir comment vous la supportez. ne vous laissez pas culpabiliser, vous faites au mieux pour vous et pour vos enfants !
les miens avaient 4 et 7 ans à l’époque je leur ai expliqué le pourquoi et le comment avec leurs mots simplement … ils ont très bien compris et ont acquis en autonomie….
Tenez moi au courant Anne,
Prenez soin de vous
Catherine
Bonjour,
Je me permets de vous envoyer ce petit message et vous dire que ce que vous écrivez reflète vraiment ce que je vie. Je ne suis pas malade. Je suis la conjointe d’un malade atteint d’une tumeur. Je suis d’une grande famille et comme vous le dit si bien, j’avais l’habitude être entourer et je n’avais pas cette impression d’être seul au monde quand tout va bien et le jour ou nous avons appris la maladie de mon mari, j’ai eu cette impression de vide, de solitude, le téléphone ne sonner plus. J’avais l’impression d’être abandonner en mer sur un bateau et dérivant seul au monde. Votre message date de 2013.
Je parcours souvent les blog mais je ne trouve rien sur les aidants comme on nous surnomme pour ceux qui accompagne un mari, un frère, un proche.
Cordialement Kim
Moi je me bat contre un cancer du sein chimio radiotherapie perte de cheveux et surtout prise de poids de 25 kilo j ai 52 ans et en ce moment je suis en depression spy j en peut plus gros probleme financier car je vis avec 1000 euro par mois et un loyer de 750 euro pas apl car il se sont basser sur mes revenue 2012 avec une fille de 16 ans que voulez vous faire je pense souvent au suicide pour arreter tout cela et hop je pense a ma fille mais je sais qu un jour il sera trop tard j ai taper a toute les portes toute les portes je vous dit bien aucune aide j ai ecrit partout ministre prefet president assistante sociale qui vous aide un mois de 225 euro je me laisse aller je sors plus je suis a bout je mange peu car je laisse a ma fille mais je grossis quand meme avec les traitements je vous demande svp si vous avez des solutions aider moi
Fanny
Fanny.hammouche@laposte.net
Voilà ,je suis regis un jeune homme de 35 ans ,j’ai un cancer du sang ,je les apris depuis peut ,je vivais avec une fille formidable mais c’est finis depuis que lui ai dit maintenant je suis seule face a cette putin de maladie je n’arrive pas a savoir pourquois?
Pourtant tous ma vie me convener tres bien avant tous ça ……
Je n’arrive pas a répondre a ma question …..
Bonjour Regis,
Je viens de lire ton message qui m’a touché, à la question pourquoi cela arrive à toi, il y n’a pas de réponse. Je suis la conjointe d’une personne malade d’une tumeur au cerveau et nous l’avons appris du jour au lendemain . Je n’ai pas compris, je me suis dis pourquoi nous, nous étions heureux avec un enfant de 4 ans 1/2 et j’étais âgée de 39 ans en espérant avoir un 2ème enfant mais notre vie à basculer , le 19 janvier 2012. J’ai mis bien 1 ans avant d’accepter la fatalité .Il n’y a pas de réponse, avec le temps, j’ai accepté la situation avaler ma rage et appris à vivre le jour le jour avec mon conjoint. je te souhaite tout le courage du monde dans cette épreuve et j’espère que tu es épaulé par ta famille et il faut se dire que rien n’est écrit et que les médecins eux même n’en savent rien. J’ai longtemps écouté leurs discours pas rassurant mais chaque patient est unique et différent, ce qui ne marche pas pour l’un, ne veut pas dire que cela ne marchera pas pour l’autre. tu dois juste de concentrer sur ta guérison et surtout positiver le moral y est pour beaucoup.
Kim
Bonjour Kim
Oui les aidants sont bien seuls, peu de choses sont faites pour les aider. Pourquoi ne pas ouvrir un blog puisqu’il n’en existe pas ? je suis certaine que cela soutiendrait beaucoup de gens.
A bientôt
Catherine
Bonjour Fanny
Avez-vous essayé auprès de la ligue contre le cancer de votre région?
Bonjour régis
j’ai cherché pendant des années la réponse à cette question… mais la seule réponse que j’ai trouvée c’est pourquoi PAS moi :(…
La bombe tombe sur un immeuble, pas sur l’autre, pourquoi? Aucune explication ne pourra apaiser votre souffrance …
Il faut finir par accepter et mobiliser toute son énergie pour se soigner. les médecins ont des tas d’armes à leur actif pour vous aider…
A bientôt
Catherine
Bonjour à toutes,
Je suis étudiante et je dois faire un mémoire sur la resocialisation des personnes atteintes d’une maladie longue durée.
Je recherche donc une femme qui pourrait faire un témoignage sur sa reprise du travail (dans son entreprise initial) après un cancer.
Si vous êtes disponible pour une petite interview filmé ou audio, vous pouvez me contactée par mail: sonia_93@hotmail.fr
Bonjour,
je viens de perdre ma meilleur amie, je sais que c’est la vie mais je ne comprend pas pourquoi elle m’a cache qu’elle été malade et qu’elle souffrais depuis un an. je suis perdu et j’ai peur de ne pas pouvoir préservé ma fille de 8 ans de mon état.
je suis toute seule avec un enfant, aucune famille, et j’ai rencontre cette femme dans mon boulot, elle s’appelle Annette: comment vous le décrire: un ange sur terre, toujours a l’écoute des autres, toujours souriante, elle adorait ses 2 enfants et encore plus ses petits enfants, elle venait chez moi toujours avec un petit cadeau a ma fille, elle croquait la vie a pleine dents, elle adorait les voyages, le chant, la nature, les balades, les muses, elle avait toujours une idée, de rien cela devient formidable avec elle.
j essai de trouve une réponse pour accepter son aller sans retour et aussi pourquoi m a t elle mis a l’Écart, j’étais son amie non?
excuse mon récit s’il n’est pas cohérent mais je suis mal et je ne sais a qui parle vue qu’elle est parti et m a laisse seul.
merci de me lire
Bonjour Sonia
j’espère que vous avez eu des réponses à votre demande… Bien à vous
Bonjour Linda
Si vous êtes très cohérente. Chaque personne vit la maladie différemment et votre amie a certainement voulu vous préserver. cela ne remet en rien en cause votre amitié rassurez vous? la vie est injuste mais il faut continuer en gardant en mémoire tous ces moments précieux que vous avez échangé toutes les 2
je vous embrasse
Bonjour,
Mon beau-père nous a annoncé il a quelques semaines qu’il avait un cancer et qu’il devait faire de la radiothérapie ainsi que de la chimio.
je voulais lui faire un petit cadeau.
Je voulais savoir ce qui vous avait été le plus utile pendant vos traitements. Si de la lecture faisait plaisir, ou autre après je me doute que c’est fonction des préférences de chacun mais est-on assez concentré pour lire? est ce que le casque donne froid et qu’une belle petite couverture peut servir.
Nous ne sommes pas très proches du fait des différences que mes beaux-parents font entre leurs enfants et petits enfants.
A l’annonce de sa maladie je leur ai envoyé un mail afin de leur exprimer mon ressenti face à cette nouvelle, et que bien-que nous ne sommes pas très proches, ils peuvent compter sur moi. Je suis de nature à faire attention aux autres et aime rendre service mais ces dernières années je me suis renfermée avec eux et parait souvent froide.
Je sais bien que la maladie ne va pas changer d’un claquement de doigt les problèmes que nous avons pu avoir mais cela peu peut être arranger et que la discussion pourra se réinstaller.
J’ai été touchée par les témoignages et j’ai appris certaines choses en lisant les échanges de discussion.
Merci de votre aide
bonsoir Catherine ,mon surnom est bibi j ai 50 ans je viens de découvrir le forum , opération d un cancer du sein il y à 15 jours grade 3 , je commence la chimio préventive en juillet , j ai peur et me sens seule au monde …. s avez vous si il y à une différence avec la chimio curative !! je me sens mutilé et la j ai peur de me retrouver sens cheveux !!certain me disent que je suis stupide que les cheveux repoussent , j ai peur aussi de passer des heures à souffrir , de solitude …
je pense que vous comprenez pas besoin d en dire plus , merci de donner de votre temps
Bonjour mélanie
Que vous dire…. oui cela dépend des gouts et intérêts de chacun. Effectivement le casque donne froid et une petite couverture est une bonne idée. Sinon livre, dvd, journaux …. De quoi se changer les idées. Ou préparer un repas, proposer votre aide pour l’accompagner à l’hôpital …. c’est l’attention qui compte et dans ce cas c’est plus vrai encore !
A bientôt
Bonjour Marcelle
la chimio préventive (ou adjuvante) est donnée au cas ou certaines cellules persisteraient après l’opération, c’est un protocole très courant en cas de cancer du sein … la chimio curative est administrée avant l’opération pour réduire la tumeur toujours dans le cas du sein.….
la peur de perdre ses cheveux est omniprésente chez nous toutes. Il existe des casques réfrigérants qui selon le protocole peuvent ralentir la chute. Sinon anticipez en prenant rendez-vous pour choisir une perruque qui vous ressemble le plus. il en existe des très jolies qui font parfaitement illusion…
tenez nous au courant,
je pense à vous
catherine
Bonjour ,
Je lis , relis , les bons et moins bons témoignages .. vos expériences , je vous salue tous et toutes à mon tour . Il y a deux mois je ne pensais pas arriver ici un jour puis, suite a une simple mamo de routine tout a basculé…. j’ai été opérée il y a 15 jours (tumorectomie, ganglion sentinelle et radiothérapie peropératoire (mobétron )) jusque là , je n ‘ai pas à me plaindre ,j’ai évité les allers et retours pendant 6 semaines pour ces séances de rayons en profitant des dernières technologies et parce que je répondais a certains critères . J’ai 47 ans , J’ai reçu les résultats et on me donne rendez vous pour voir un oncologue la semaine prochaine , « chimiothérapie : a discuter »… depuis j’ai un peu peur , je pensais y échapper mais apparemment le grade de mon cancer (grade 2 score 6 ) est a la limite niveau agressivité; d’où ma question , y a t il des gens a qui on a laissé le choix d ‘un tel traitement et si oui ..; comment cela s’est il passé ? .. puis bien sur hormonothérapie 5 ans . je me demandais si l’une d’ entre vous avait- elle aussi profité de la radiothérapie pendant l ‘opération ..
Bien à vous
Catherine
La radiothérapie peroperatoire est très récente vous avez eu de la chance de pouvoir en profiter. Pour la chimio faites vous expliquer les risques / les bénéfices. Demandez des chiffres si c’est possible. Laissez vous le temps de la réflexion. Revenez ici pour en discuter si besoin et n’hésitez pas à me joindre par mail. Je vous embrasse. Catherine
Bonjour, nous avons appris le cancer du sein de maman en décembre 2009
Elle avait 59 ans ; le monde s est écroulé et tjs cette question : pourquoi elle ???
Elle devait être bientôt en retraite et avait des projets avec papa
maman s est battue 4ans et demi mais elle nous a quitté le 9 juin à 63ans des suites de metastases au foie. Dans notre cas, nous l avons soutenu et tous ses amies et amis ont tjs été présents ; le deuil est difficile car nous y avons tellement cru
beaucoup de courage à tous les malades et à leur entourage, n hésitez pas à en parler aux médecins
Amicalement
Merci Céline
Nous sommes désolées pour votre maman
Prenez soin de vous
Catherine
Bonjour a toute j ai apprie en juillet que j avais un cancer de l ovair on m a fait une coelioscopie des tas de prises de sang je vais commencer la chimio le 11 O9 . Je suis tres entouree famille et amies mais la seule chose que je veux c est me retrouver seule chez moi pour pleurer pour moi c une nouvelle vie un autre monde je ne sais plus ou je vais j ai besoin de parler a des gens autres que mes amies et ma famille .Merci a vs de me repondre
Bonjour
Désolée de vous répondre si tard …. Il est normal d’être mal à l’annonce d’un cancer. ne vous culpabilisez pas ! Votre famille, vos amis comprendront et vous devez prendre soin de vous. Ecoutez vous, laissez couler vos larmes ! Si vous vous sentez vraiment mal, si votre douleur vous semble insurmontable, vous pouvez aussi de voir ponctuellement un professionnel qui pourra vous aider …. J’espère que la première chimio s’est bien passée. je vous embrasse
Bonjour ma mere a le cancer de la moile osseuse est ce que cancer tue reponder moi je ne veux pas quelle parte! 😥
Bonjour
Il tue parfois mais d’autres sans sortent ! Malheureusement personne ne peut le savoir à l’avance mais votre maman suit des traitements et fait tout pour se soigner. Entourez la de votre amour c’est ce dont elle a le plus besoin.
Bonjour a tous et a toutes,
Vos commentaires m’ont vraiment émue et je vous souhaite du courage a tous! Et merci a Catherine qui a ouvert cette page, qui nous permet de partager nos émotions. Moi je suis en rémission depuis 1 an et 2 mois et comme toi je ne me suis pas battu contre ce cancer, déjà parce que je considérais la chimio coupable de mon mal être, plus encore du cancer mais surtout parce que je me suis laisser flotter, j ai laissée mon corps subir tout en essayant d ignorer les cris de douleur qu il me lançait. Je me suis enmurrer derrière une image de « tout va bien » devant mes amies (je précise j’avais 23 ans a la découverte de mon cancer et je ne voulais pas perdre celle que je suis, ou que j étais plutôt, une fille aventurière qui n a jamais peur de rien) mais le problème c est que j ai changer, j ai peur de mon ombre désormais et je souhaiterais des conseil pour l après cancer. Ce qui m agace c est que ma famille et mes amis qui préféraient ignorer ma souffrance pendant la chimio pense que maintenant je suis guérie et tout va bien…. Sauf que tout va pas bien, je ressens encore la fatigue de la chimio, je n ose plus rien faire déjà parce que je ne me sens plus capable de rien mais aussi parce que j ai peur… Une peur incontrôlée de reprendre ma vie d avant. J espère recevoir les conseil de ceux qui on vécu comme moi cette angoisse d après cancer. Je suis désolée de me plaindre comme ça, sur cette page mais je ne connais personne qui a vécu tout ça et qui saurait répondre a mes questions….
vos messages nous soulage beaucoup merci
Bonjour à tous,
C’est vrai que c’est un véritable drame d’avoir cette maladie, et le pire c’est que nous ne savons pas comment cela se passe demain. Moi, je vis dans un pays africain, et la précarité des soins laisse à désirer, par exemple il n’y a pas de radiothérapie et une personne atteinte de cancer doit aller à l’étranger pour la faire, etc… Je suis atteinte du cancer de l’utérus, et à ce jour je ne suis aucun traitement, à part la radiothérapie :tout ce que l’oncologue m’a fait faire! et en lisant tous les messages que vous laissez, je me pose la question est-ce que je suis bien traitée ou pas? Je suis suivie par une oncologue , et fais du contrôle du sang et du frottis vaginal tous les 3 mois mais, mes doutes persistent. Je ne sais pas!!! mais cela me fait du bien qu’il y a ce blog qui me permet de cadrer ma maladie par rapport à vous tous! Bon courage il ne faut pas baisser les bras car cet état d’esprit de combat permet déjà de faire régresser la maladie; il faut aussi faire de la sophrologie et suivre la méditation offerte; c’est bon pour le moral; je ne sais pas si vous connaissez la méthode du Dr Simonton, une méditation qui vous procure un bien être, il faut essayer cela aussi.
Bonjour,
7 chimios de faites encore une ! je suis à bout ! entre chaque chimio je ne m’en remet pas c’est trop dur …j’ai juste envie de tout laisser tomber.Et après les rayons c’est tellement dur. j’en ai marre ! j’ai juste envie de fuir tout cela !!! stop !
Bonjour,
En juillet j ai appris que j avais un cancer de l ovaire avec complication j ai fais 3 chimiots tres difficile, on m a opére le 18 novembre et maintenant je vais refaire encore 3 séances de chimiot et je recommence à avoir peur je me pose pleins de questions es ce que cette maladie va partir? pendant mon opération j ai eue un petit problème à ma jambe gauche je n arrive pas a marcher toute seule j ai peur de sortir seule dehors, j ai l impression d etre dans un reve que tout ca n est pas réel il faut que je me reveil c est une survie.Il ne faut pas baisser les bras mais se battre tout les jours en se disant je vais gagner la bataille.
Biz a toutes
Ma mère de 80 ans vient de se faire opérer d’un cancer de l’utérus hier, il lui ont tout enlevé mais le chirurgien vient de nous annoncer une chimiothérapie car il n’a pas pu enlever tous les ganglions cancéreux.
Je suis désespérée, le chirurgien m’a dit que son cas étant moyen mais pas catastrophique. Le cancer n’a pas migré ailleurs.
Que va t-il se passer ? j’héberge ma mère en ce moment à Paris et elle ne pense qu’à rentrer chez elle en Vendée.
Comment va t-elle supporter cette chimio ?
Merci pour vos réponses
Bonjour Stess
Vous avez fait le plus dur ! Les rayons sont fatigants certes mais infiniment plus faciles à supporter que les 8 chimios que vous avez faites !
je vous embrasse
Catherine
Bonjour
Avez-vous vu un médecin spécialiste de la douleur pour votre jambe? Un ciné peut être ? Ne restez pas comme ça !
A très vite, tenez nous au courant
Bonjour Chataigne
Le cancer de votre maman n’est pas étendu, c’est le principal Si le médecin vous propose de la chimio malgré l’âge de votre maman c’est qu’il pense qu’elle pourra la supporter. peut être pourriez-vous demander à ce qu’elle la fasse près de chez elle. Il faudra néanmoins qu’elle soit soutenue donc si elle vit seule, le mieux est surement qu’elle reste près de vous.
tenez nous au courant
catherine
Bonjour
La situation que vous décrivez dans votre pays est dramatique ! Vous avez la chance d’avoir de la radiothérapie, vous êtes surement bien soignée ! Je ne connais pas bien le cancer de l’utérus, vous avez sans doute chercher des renseignements sur internet pour savoir quels sont les protocoles chez nous?
Bonjour
Oui je fais des seances de kine tout les jours il y a de l amélioration mais j ai peur de sortir seule, peur de tomber dans la rue, on me dit d etre patiente que cela va revenir
biz a toutes
Je vous remercie de m’avoir répondu oui ma mère vit seule et je pense que pour le moment elle va rester auprès de moi du moins le temps de sa chimio. J’espère qu’elle va s’en sortir et qu’elle va bien répondre au traitement. J’ai surtout peur des effets secondaires pour elle.
Bien à vous
Bonsoir, je n’ai pas lu l’ensemble de tous ces témoignages donc je ne sais si mon cas est similaire a d’autres. Voila ma conjointe a contracté un cancer du sein en janvier 2012 operation en fevrier et chimios jusque l’été 2012.
moi j’ai assuré la logistique enfants 4 ans et 8 ans pendant cette periode compliquée et parce que j’assurai la logistique ma conjointe n’a jamais voulu que je l’accompagne lors de ses séances ou lors de ses rdv, d’accord nous l’avions convenu ainsi. Puis nous avons basculé dans l’annee 2013 et en fevrier ma conjointe effondree me demande a mes questionnements si elle pouvait reprendre son travail a temps plein alors que je la trouvais fatiguee et pensais cela etant la cause de son effondrement. Puis passe l’annee 2014 rythmee par l’ecole, le travail prenant de chacun, les vacances aux antilles en hiver et l’ete dans le sud, RAS.
Vient le debut d’annee 2015, debut février, ma conjointe m’annonce qu’elle veut se separer, vivre autre chose, demande la garde alternee, me répète inlassablement qu elle ne sait pas ce qu elle veut mais plus cela, plus notre vie de couple et qu il est trop tard pour nous, sans une chance, sans un reproche.
voila nous sommes séparés depuis fin février, elle a tout laissé derriere elle
Bonjour
Malheureusement votre histoire ressemble à beaucoup d’autres. le cancer peut être pour certaines un révélateur : une envie de tout changer, un mal être que l’on attribue à l’autre parfois à tord !
Il faut vous reconstruire pour vous, pour vos enfants !
A bientôt
Catherine
J’étais seule sentimentalement quand j ai contracté ce « crabe » il y a un an , j’ai tjrs mené (depuis mon divorce)une vie faite de travail, de travail encore de travail et aussi de sorties entre copines, de … rencontre furtives qui ne mènent a rien , mais soit , je m’étais persuadée que c ‘est ca la vie d ‘aujourd hui ,tant il y a de séparations de nos jours, de tromperies, de déceptions , plus de valeurs etc.. depuis cette épreuve, j’ai tout changé aussi ds ma vie , non pas que je n’étais pas bien « avant » mais je reconnais qu’apres cela, on essaie de profiter a fond, on fait ce que l’on a tjrs voulu ,on vit ses rêves, on ne sait jamais .. le temps qu’il nous reste , on fonce a toute allure pour ne pas regretter de ne pas avoir fait ce qui nous rend heureuse , et oui , on devient égoïste . Désolée Baran pour ce qu’il vous arrive , mais la vie continue, et pour vous, une autre commence . Quand une porte se ferme, une autre s ‘ouvre ! Courage et vous verrez que la vie vous réserve encore de bonnes surprises ! Vous avez fait ce que vous pouviez au moment voulu, bravo, maintenant pensez a vous et aux enfants, il est là le vrai trésor . En pleine chimio, je me suis dit.. Catherine , s’ il te restait 6 mois que voudrais tu faire ? ma réponse a été … aimer et être aimée une dernière fois ! Vivre une belle histoire et laisser mon cœur croire que ca existe encore … que de nos jours, la solitude n est pas une fatalité. Je ne vais pas crier trop fort ni trop vite, mais … j’ai peut être trouvé cet homme 🙂 courage! Je croise les doigts et vous envoie une tonne d ‘espoir .
Kate
bonsoir je me présente je suis une jeune fille de 27 ans qui et marier depuis le 26 juillet 2014 et j’ai 2 magnifique petit garçons un qui a 5 ans et l’autre a 2 ans.
j’ai appris il y a maintenant 1 ans et 3 mois que j’avais un cancers le sarcome, j’ai fait des chimio,ensuite j’ai eu l’opération et ensuite j’ai fait des rayons ,et puis ensuite des injections et je me pose des question que l’on peu pas me répondre j’espère que quelqun va pouvoir m’aider sil vous plait
Nous sommes des femmes courageuses! Et cette caleté de crabe te fait refraichir à beaucoup de choses et te met face à des décisions pas facile à prendre face à ton entourage! J’ai choisie de mettre mon fils de 12 ans en pension pour qu’il me voit moins souffrir et qu’il soit plus avec des enfants de son âge en lui expliquant que je pouvais être hospitalisé à tout moment. Les décisions s’imposent et il n’est pas évidant d’en parler! Bien réfraichir à son futur sans moi surtout que le tuteur légal est son père qui l’a frappé.Il va faloir penser à la loi de façon a préserver son avenir! Malgré un long combat de11 ans, il faut encore se battre! Courage à toi et profite bien le temps passe très vite et chaque instant de la vie est précieux;
Bonsoir,
Je m’appelle Carole j’ai 44 ans ,j’ai appris au mois de décembre que j’étais atteinte d’un cancer du poumon avec lesions sur le foie ,le cerveau, les vertèbres (trois qui sont fracturées) voilà pour le tableau on en parle plus ! Mais de plus en plus j’éprouve le besoin de parler en toute liberté avec des personnes qui ne me connaissent pas forcément à qui je ne risque pas de choquer, blesser ou autre . Je comprend également leur souffrance et leurs peurs et je n’ai pas envie d’en rajouter une couche ! Je suis tombée par hasard sur ce site et je l’ai trouvé vraiment formidable ! Même si je doit vous avouer que je n’ai lu que qq commentaires car avec la chimiothérapie , la chaleur une journée au lit ! Et maintenant insomnie je Pete pas le feu ! J’espère que je ne vous choquerez pas dans mes propos mais j’aime tourner les choses un peu à la dérision cela me permet de me sentir un peu mieux ! Enfin parfois car aujourd’hui le moral dans les chaussettes c’est vraiment pas top ! Heureusement j’ai deux merveilleux enfants de 18 et 11 ans qui sont géniaux ! J’ai aussi un mari mais en ce moment j’ai du mal à le supporter ! Il fait des efforts mais avec lui je ne me sent plus femme plutôt une patiente, d’ailleurs je l’appelle l’infirmier en chef ! Il est malheureusement au chômage et donc à la maison en permanence j’avoue même si parfois j’en ai honte c’est lourd ! Bon et bien pour ma présentation je crois que je vais m’arrêter là ! Mes yeux se ferment tout seul mais je n’ai pas envie de les fermer pas encore ….. Merci à toutes celles qui auront eu la patience de me lire, la solitude intérieure est un fardeau qui est parfois très difficile à porter pire peut-être encore ,en tout cas pour moi que la maladie elle même !
Merci Kate pour ce message d’espoir ! Ca fait du bien 🙂
Bonjour Carole
Votre mari doit reprendre sa place de mari. il n’est pas votre infirmier même si cela part d’une bonne intention. Peut être pourriez-vous demander à une infirmière professionnelle de s’occuper de vous ce qui le déchargerait et vous permettrait de vous retrouver.
Bonjour,
Je ne suis pas malade, j’ai découvert ce blog « par hasard ».
Vos témoignages sont tous poignants,variés et irremplaçables.
Merci à Catherine d’être à l’initiative de ces échanges plein d’humanité qui sont susceptibles d’apporter énormément aux personnes malades mais aussi, et c’est ce que je souhaitais souligner ici, à celles qui ne sont pas directement concernées par cette terrible pathologie.
Vos parcours de vie, vos souffrances, vos angoisses, le courage dont chacune et chacun fait preuve face à l’adversité sont susceptibles d’interpeller chacun.
Vous lire nous rappelle notre condition d’être humain, l’injustice que constitue la maladie et surtout le fait que personne n’est à l’abri…
Cela devrait nous rendre plus humble, nous permettre d’apprécier le fait d’être en bonne santé lorsque c’est le cas et nous inciter à faire preuve de plus d’empathie lorsqu’une personne est frappée dans notre entourage.
Je suis bouleversée et avec vous par la pensée.
Bon courage à toutes et tous.
Laurence
Merci Laurence !
Bonjour, J’ai consulté plusieurs blogues et forum, et celui-ci est le plus chouette que j’ai trouvé. J’avais moi aussi envie d’y laisser un petit message. J’ai 43 ans et je suis actuellement en chimio après une mastectomie en novembre. Je suis chanceuse car je n’ai que 4 traitements et peux d’effets secondaires pour le moment, j’ai encore mes cheveux grâce au casque à la veille de mon 3e traitement (en même temps Herceptin, ensuite peut-être radiothérapie et très certainement hormonothérapie). Bizarrement j’ai un excellent moral. J’ai énormément de soutien, de mon mari, mes 4 enfants, collègues, patron et ami. Les relations avec le monde extérieur, j’y vais à dose homéopathique, comme certaines, les petits textos je les aime bien :), et le téléphone aussi. Bien que je sois dans un cocon, cela ne m’empêche pas d’avoir une rage de vivre assez intense que j’essaye de canaliser tant que bien que mal, en marchant, en m’inscrivant à tout un tas de cours quand je peux y aller… Je ne sais pas si je suis dans un excès de combativité, oulala. Mais je me sens comme un lion dans sa cage, la cage étant mon corps et pour moi l’acceptation de toutes mes nouvelles limitations est un grand défi. Ce qui me fait le plus peur quantc’est la facture à la fin. Quelle qualité de vie vais-je finalement avoir après tout ça? Pour l’instant, j’essaye de prendre soin de mes proches autant qu’ils le font pour moi, car je manque un peu de patience… Que d’émotions à apprivoiser face à l’impuissance de la maladie. Merci de tous vos messages et que ceux-ci restent. Ils font du bien. Merci beaucoup Catherine.
Bonjour je viens de lire ton message c est très bien bas toi et garde le moral c est 90% de chance surtout ne pas baisser les bras . Fais tout ce que tu peux faire mais surtout écoute ton corps si tu es fatiguée repose toi .moi je suis passé par là l année dernière avec cancer des ovaires et carcinome peritoneal je n avais que très peut de chance de vie j ai été très entouré, je me suis battue pour mon fils et voir grandir mes petites filles aujourd’hui la vie est un cadeau .je me bas tout les jours contre cette méchante bête
Bien à toi
Merci beaucoup Henry. Tu as raison pour la fatigue 🙂 Et merci pour l’horizon, pour le moment je vois trop l’arbre et peu la forêt. Pensées sincères vers toi, j’espère moi aussi arriver à vivre cette maladie avec de la sérénité et de la gratitude envers la vie. Je ne lâche pas. Cécile.
dsl de ne pas avoir tout lu…. pas l’énergie et peut pas trop… la patience…. ma maman agée de 84 ans à un cancer colo rectal avec métastase foie et rein et est soignée aujourd’hui en traitement palliatif. Je viens de l’amener pour sa 11ème chimio. Elle est énervée, très tendue, zéro patience.. pas le moral, je le sens….ne veut rien me dire, suis son fils !
Elle a dit à son oncologue, son désir de vivre 10 ans de plus !
Suis ambulancier depuis 12 ans… l’oncologue et moi ont s’est regardé sans un mot. Je le regardais pour voir sa réaction. Lui à fait celui qui sait pas….
Son mari (mon père) est heureusement entré depuis août 2015 en maison de retraite. Aujourd’hui elle passe ses journées seule, en compagnie de sa chatte, et parfois d’amis, souvent de ma marraine, de voisins, de connaissances. Elle me dit que tout va bien, et je sens que non.
Je lui téléphone tous les jours, une de mes soeurs aussi? Mes frères sont là aussi et font de même.
J’ai mal pour elle… mal d’avoir l’impression qu’elle soit seule.
Ce midi, en pleine chimio , j’ai essayé de lui faire comprendre, par souci d’honnêteté, la gravité de son état.
J’avais vu une larme couler au préalable le long de sa joue.
Faut que je sois honnête envers elle. C’est dur !
J’essaie d’être honnête entièrement. Faut arrêter de mentir. Ma mère ne supporte pas.
Elle est dure pour les autres, comme je peux l’être à son image.
Ma maman vient du milieu rural, toute sa vie a été basée sur un modèle de pensée spécifique.
Dès que j’essaie d’ouvrir une porte vers une forme de compréhension, d’empathie, suis renvoyé dans mes quartiers !
Elle ne parle de sa maladie avec personne si ce n’est avec une de ses filles et un peu moi.
Je suis là, à son écoute, sans la bousculer, à écouter, saisir le moindre problème, le moindre SOS.
Que puis je pour l’aider svp. J’ai trop mal.
bernard.bagieu@laposte.net
Bonjour, je viens de lire ton commentaire tu sais j ai vécu aussi cette maladie cancer des ovaires et carcinome peritonéale,en 2015 je n ai qu un seul fils il a été présent tout au long de ma maladie mais comme toute maman je voulais le préserver car je ne voulais pas qu’il s inquiète pour moi, à chaque fois je lui disais que tout allait bien même si c était faux , je ne pleurais jamais devant lui même devant mes frères et sœurs. Pourtant ma vie aurait du s arrêter le 31 12 2015 et Dieu merci je suis encore la. Dans un moment pareil on préfère être seule pour ne pas embêter les gens. Il faut prendre de ses nouvelles tout les jours surtout qu elle ai le moral .Ne lui parle pas de sa maladie elle doit vouloir la garder pour elle et je la comprend même si en temps que fils du a du mal à l’accepter, moi Je ne parlais pas de ma maladie avec mon fils car même à ce jour je refuse cette maladie Moi une chose qui m a beaucoup aider c est de la sophrologie tu peux en trouver pour ta maman dans certains hôpitaux voir aussi avec la ligue contre le cancer . Si tu as envi de discuter n hésite pas et surtout il faut rester fort devant ta maman
M FRANCE
Merci Cécile de votre témoignage.
N’anticipez pas la fin des traitements, vivez à votre rythme, prenez soin de vous. A chaque jour suffit sa peine !
A très vite
Catherine
Bonjour Bernard
Je suis d’accord avec marie France. Votre maman vit un moment très difficile. Votre présence lui dit votre amour. parfois les mots sont vains. Prenez lui la main, tenez la dans vos bras. Si elle ne veut pas entendre parler de son cancer, de la fin, respectez ce choix. Elle vous en sera reconnaissante.
je vous embrasse
Bonjour tous le monde
voila j’habite au canada je viens de découvrir une bosse sur mon sein droit je suis tellement angoisse que je suis terrifiée à l idée d aller consulter un médecin demain. j’ai peur de tous ce que je vais subir je ai une peur bleu de la mort et le pire dans tous ça ç’est que je vis loin de ma famille et j ai une petite fille de 22 mois que j’élevé toute seule j ai peur de partir et de ne pas la voir grandir je suis pas courageuse même pereuse je ne sais déjà pas ou je vais épuiser la force pour faire face a cette bataille qui s’annonce rude et terrible d après vos temoignages
Stu pouviez vous m aider je suis désespérée.
Merci d’avance
Bonjours à tous le monde
Je suis une jeune maman de 39 ans je viens de toucher une bosse sur mon sein gauche et depuis je psychote je n hause même pas aller consulter demain j ai commencer à vomir des que j ai touchée cette bosse . Je ne suis ni courageuse ni solide d’ailleurs ça fait presque 6 mois que je fais une dépression et voila ce truqué qui me complique de plus en plus ma vie
J ai un bébé de 22 mois que j élevé toute seule mes parant et ma famille sont en Afrique je vis seule au canada j ai aucun support je ne vous cache pas jai peur de mourir et de ne pas voir ma fille grandir j ai tellement désiré cette enfant , c’est la prunelle de mes yeux .que je pleure tous le temps je suis terrifiée à tous ce qui m attend comme bataille ça s annonce rude et pénible je suis frustrée
Salut ils vous plais, je demande de l aide et du support moral ne hésitez pas à me répondre je ne ai que vous.
Merci à l avance.
Bonjour,
D abord pas de panique ce n est peut être pas grand chose mais, très important va consulter ton médecin pour être sûre .ne pense pas pour le moment au pire va étape par étape.moi aussi j ai eu très peur et je n étais pas courageuse mais quand tu apprend que tu as cette maladie tu deviens courageuse et tu deviens forte pour combattre cette maladie car tu penses à ta famille et t inquiète pas tu vivras des jours heureux avec ta fille
Donne des belles
Biz
Marie france
Bonjour,
Il faut absolument prendre rv rapidement et savoir de quoi il s’agit. Ca peut en effet être bénin mais comment le savoir si vous ne consultez pas ?! Je n’ai jamais pensé quant à moi que le cancer était une question de courage. On n’a tout simplement pas le choix quand on est dedans ! Je comprends que ce ne soit pas facile quand on est esseulée, loin des siens et de son environnement mais justement vous avez votre petite fille. Prenez rv. Au moins vous saurez de quoi il retourne et quoi faire. Douter est le pire. Avez-vous une amie qui pourrait vous accompagner ? Tenez-nous au courant. Amicalement, Nathalie
23 heures… Mon petit garçon de 10 ans dort… Mon futur mari, oui j’ai cette chance qu’il m’ai demandé de l’épouser sur mon lit d’hôpital, est sorti se changer les idées… Après une énième crise d’angoisse que j’ai retourné contre lui.
31 octobre 2015., on me trouve fortuitement un nodule au lobe supérieur de mon poumon droit… Examens… Rien de précis… Opération le 20 janvier, au final ablation totale du lobe et de 8 ganglions car le nodule était cancéreux… Moins de 2 cm mais cancéreux…
Analyses de tout ça et putain de verdict: 1 ganglion sur 8 était déjà touché, un seul de ces ganglions et rien ne s’arrête…
Ils décident (tous ces médecins) de 4 séances de Chimio suivies de 6 semaines de radiothérapie.
Le 10 pose du champ, le 15 première séance de Chimio…
J’ai peur, j’ai peur car je croyais que tout irait bien… On me dit que c’est par sécurité… J’ai tellement peur de cette chimiothérapie, j’ai retrouvé ma forme malgré un lobe en moins et après je serai comment ?
A qui parler de tout ça ?? J’ai le sentiment d’être incomprise….
Alors j’écris ici….
Ahhh je vais avoir 50 ans le 9 avril…. Et j’ai si peur de tout ça…
Bonjour Perantoni,
Je viens de terminer mes 4 traitements de chimiothérapie après l’opération du sein droit pour enlever la partie cancéreuse. Moi aussi, j’avais très peur, surtout de perdre mes cheveux et d’être diminuée. Finalement, je n’ai pas perdu tous mes cheveux grâce au casque réfrigérant, mais je suis diminuée. C’est une tempête, mais on a toute la force en nous pour la traverser. Bon courage. Je suis certaine que vous avez toute la ressource en vous pour réaliser cette traversée. Moi aussi les traitements sont par sécurité, je n’ai pas terminé (thérapie biologique, hormonothérapie). Pour guérir, il y a des petits deuils à faire momentanés…être en forme est devenu tout relatif, c’est comme des petits exploits à chaque jour, mais il faut être modeste 🙂 Je vous souhaite beaucoup de force et d’amour dans votre guérison qui s’annonce bien pour vous, puisque les nouvelles sont positives. Pour vous aider, il y a peut-être des services disponibles dans votre région, il faudrait demander à votre oncologue. Bien à vous. Cécile.
Bonjour perantoni et Cécile,
Oui c est des moments très difficile à vivre la perte des cheveux,la fatigue toujours présente même après la fin de ma chimiothérapie 1 an déjà que le temps passe vite je suis fatiguée. C est normale d avoir peur, peur de la maladie,peur de perdre ses cheveux ,peur de mourir mais aller il faut se battre pour nos enfants ,il faut vivre au jour le jour ne pas penser à demain .moi je me repetais tout les jours la phrase que ma sophrologue me disait » aujourd’hui ca va et demain ca ira mieux » et aussi » je suis bien dans ma tête et dans mon corps.la chose qui m a beaucoup aider c est la sophrologie ca vraiment je le conseil. Aller aussi à la ligue contre le cancer si vous avez besoin de parler se sont des gens formidables qui sont à l écoute.
Bien à vous
Marie france
bonjour Bernard, je lis votre message, vous avez raison de laisser quelques lignes qui vous soulagent en même temps, je vous comprend ainsi que votre douleur et peine, mais a mon avis de dites pas la réalité à votre maman, elle le sait tout a fait et veut faire croire le contraire, entourez là et soyez présent le plus possible, amitiés
Bonjour
Désolée de vous répondre si tard. Avez-vous eu le diagnostic ?
Bonjour
Comment allez-vous aujourd’hui? Donnez-nous de vos nouvelles
Bonsoir, à lire tous les commentaires laissée depuis maintenant de nombreuses années sur ce forum, je m’aperçois que la « traversée du désert » est pour tous/toutes très difficile. De mon côté, on m’a diagnostiqué un cancer assez rare sur les vertèbres sacrées début 2014 (chimio, opération, tomo thérapie) et récidive en octobre 2015…. A nouveau, demain, pose de chambre implantable et chimio (après différents essais de médicaments et chimios qui n’ont rien donné !). Les amis qui se raréfient, le conjoint qui ne supporte plus les pleurs, les angoisses, les interrogations et les souffrances physiques… La famille qui ne donne plus signe de vie (que pourrait on te dire ?) et la solitude morale et peut être la tendance à vouloir se faire materner mais comment faire lorsque la maman n’est plus là ! et même à presque 60 ans c’est pour moi un réel besoin car mon compagnon n’est seulement présent que de manière « technique » mais l’affectif n’est pour l’instant plus au rendez-vous ! Je pense, ne croyant pas au hasard, que je ne suis pas « tombée » sur ce forum par H ! Pour rebondir sur le message de Marie France, je confirme que les séances de sophrologie sont d’une grande aide à vivre le moment présent et à se projeter, à n’être pas, dans la mesure du possible, qu’une maladie, mais une personne !
Tous/toutes unies….
bises
Dominique
Bonjour à tous,
Je suis en rémission depuis février 2015 mais j ai peur que cela recommence j ai toujours ma chambre implantable on ne me l a pas enlevé pourquoi ? Je ne veux pas poser la question à mon oncologue car j ai trop peur de la réponse J ai repris mon travail à mi temps thérapeutique en septembre et depuis début avril je suis en arrêt j ai dû être hospitalisé pour une montée de potassium . Je ne suis pas fatigué mais épuisée pourquoi cette épuisement ? Je ne comprends pas es ce normal? Es ce que vous aussi vous êtes très fatiguée après plus 1 an ? Comment faire ? J ai peur que mon médecin m arrête je ne sais pas ce que va me dire mon travail
Merci de vos réponses
Et surtout gardé le moral faites de la sophrologie
Bonsoir Henry
Surtout ne doutez pas de votre rémission, les quelques problèmes que vous avez sont certainement dus aux traitement que vous avez subis.
Il est normal que vous ayez toujours votre chambre implantable, elle est laissée en place quelques temps post rémission.
Mon cas est particulier, j’aurais du toujours l’avoir, mais soupçonnant une infection on me l’avait enlevée lors de ma dernière chimio.
Courage à vous et surtout ne doutez pas de votre rémission !
Bonjour Dominique
Oui nous sommes nombreuses à nous sentir seule face à la maladie. L’incompréhension de l’entourage est là. l’image du cancer mériterait d’être modifiée et les médias ont un rôle important à jouer. A nous aussi d’expliquer à nos poches nos ressentis et à accepter qu’ils aient aussi besoin de souffler de temps en temps.
Je vous embrasse aussi
Bonjour
Généralement les médecins préfèrent laisser la chambre implacable quelques temps « au cas où » mais vous êtes en rémission depuis plus d’un an. Vous pouvez en parler à votre oncologue sans crainte.La fatigue persiste longtemps après les traitements pour nombre d’entre nous. reposez-vous et prenez soin de vous. L’activité physique peut aider aussi.
Bonjour Catherine,
Je viens de découvrir à l’instant votre site. Les personnes sont formidables et parlent librement. Je suis tombé sur le site en cherchant la raison pour laquelle le mot cancer fait peur aux biens portants.
Je viens d’être opéré du poumon, ablation d’un morceau du lobe supérieur. Après examen sur le prélèvement, le mot cancer apparait. L’ablation aurait dû suffire mais il semblerait qu’au niveau de la plèvre, entre les deux feuillets, il y est eu une petite infiltration. Donc chimio et rayons de prévu par précaution. Mise en place d’une chambre implantable.
Depuis que j’ai annoncé cette maladie autour de moi, j’ai remarqué différentes réactions. Des personnes sur qui je pensais pouvoir compter qui disparaissent. Je n’en avais pas beaucoup au départ. Par contre de belles surprises avec des gens vrais. Le mot cancer fait peur. Je pense être responsable dans certains cas. En effet, après l’opération, j’ai refusé les visites à part mon épouse et mes enfants. En effet je préférais rester seul pour avancer.
C’est déjà dur d’être malade, cela ne suffit pas, on se sent exclu de la société.
Mais cela ne m’empêche pas de partir confiant dans ce combat. La maladie est là, il faut accepter et tenter de la combattre. Je vais avoir 60 ans le 24 juillet. Et je compte en souffler d’autres, des bougies. Comme je suis fatigué après l’opération, ils prévoient de me faire cela fin aout début septembre. Petite question : je voulais aller voir ma fille qui habite à 400 km de chez moi, pensez vous que cela soit prudent de faire la route ?
En tout cas merci pour tout. Lorsque je le pourrais, je lirai les commentaires si sincères. Et je vous raconterai la suite. Il ne faut pas que je perde l’adresse du site.
(excusez moi de partir dans tous les sens mais cela fait du bien d’écrire et de savoir que quelqu’un me lira)
Passez un bel été.
Amicalement,
Jean Loup
Bonjour Jean loup je viens de lire votre commentaire oui c est vrai le mot cancer fait très peur aux gens, les gens qui disparaissent de votre vie laisser les c est qu’ ils n étaient pas intéressants ne culpabiliser pas . C est tout à fait normal de vouloir rester seul il faut accepter la maladie mais le plus important il faut garder le moral c est la guérison assurée . Sortez bouger et si vous le pouvez aller voir votre fille mais attention il faut écouter son corps si vous êtes fatigué reposez vous .j ai trouve des gens formidables à la ligue contre le cancer ils sont là pour vous aidez
Prenez soin de vous entouré vous de votre famille et au plaisir h
Bonjour Catherine, merci pour votre mot sympathique. C’est ce que l’on voudrait recevoir avec les amis. Merci. Je pense que je vais vous écouter. Il est vrai que je joue au caïd vis à vis de mes enfants et de mon épouse. C’est dans ces moments là qu’une épaule…. Mais le moral reste là. D’ailleurs j’utilise souvent les dessins de minions dans mes mails. J’en profite de temps en temps pour glisser un message à l’intérieur.
Amicalement,
Jean Loup
Bonjour jean Loup
je suis sincèrement désolée de vous répondre si tard. Comment allez-vous, êtes vous allé voir votre fille?
Les « bien-portants » ont du mal à appréhender les patients atteints de cancer. La maladie fait peur ! mais ne vous culpabilisez pas, ce n’est pas de votre faute. C’est vous le malade et il faut prendre soin de vous avant les autres. ces derniers suivront, ne vous inquiétez pas.
Bonjour moi aussi j’ai appris mon cancer le 10/12/2015 froidement par ma gynécologue peu de temps avant j’ai sentie une boule dans le sein gauche. ..j’ai tout de suite pris les devants et tout s est enchaînée rapidement …verdict 6 chimios-opération partielle du sein – 34 séances de rayons j’ai été très abattue depuis janvier …les effets secondaires …etc mais je me bat ..tous les jours..contre cette maladie ..pour mes 3 enfants pour ma maman pour mes soeurs … on me dis forte et courageuse mais quand on vous annonce cela vous devez y faire face ne pas baisser les bras …et foncer …avancer …et vaincre …j’ai décider de prendre soin de moi …et de profiter de la vie a cent pour cent …
Battez vous garder le moral et restez positive dites vous tout les jours que vous allez guérir surtout ne pas baisser les bras
Bonne chance à tous
Votre courage me remonte merci Car j’ai besoin je me sens seul merci
J’aimerai quond maide
Bonjour à tous , depuis 3 mois mon fils de 14 ans se bat contre un Rhabdomyosarcome .Il est très combatif et courageux .Il a suivi des cures lourdes de chimio après ablation .A présent il doit subir 3 injections d’ici mi Janvier .Puis ,il entrera en période de rémission Il n’a pu reprendre les cours et reste donc à la maison avec moi.Nous sommes en permanence ensemble .Nous essayons de faire en sorte que notre quotidien soit supportable , calme et reposant .Je suis confiante malgré toutes les angoisses et peurs qui surviennent régulièrement .Les analyses sont rassurantes et son organisme a « bien » supporté ce traitement .Il est très courageux et fait face à ce combat avec beaucoup de lucidité et de force .Moi , je me sens de plus en plus faible .Je m’occupe seule de mon fils car son frère ainé de 18 ans vit avec son père depuis un an (à une 50 aines de kms ) et son père semble faire du déni et se repose entièrement sur moi . (son père travaille à 5 kms de chez nous et mon ainé suit ses études dans notre ville Les amis en effet s’éloignent, se protègent .Très rapidement je savais qu’il me fallait aussi ménager les « autres » pour ne pas justement les effrayer , au contraire .Mais cela n’a pas suffit , le cancer reste tabou et effraie .
J’ai eu un cancer il y a 8 ans et déjà j’avais subi le retrait de certains « amis » de mes frères et soeurs, .Une seule , la cadette m’a soutenue malgré la distance ( je vis à 500 kms de ma famille ) Aujourd’hui ma bataille pour mon fils n’est en rien comparable , la douleur est si forte , la peur , le dénuement face à cette cochonnerie .Et certain jours , je suis très en colère .Je m’en veux , je culpabilise d’en vouloir à ces quelques personnes qui ne parviennent pas à dépasser un peu leur peur pour juste apporter un sourire un moment de pause .Il nous en faut pas plus .Certains sont très présents , sont restés les mêmes , savent que la maladie fait partie de la vie , n’exclue pas pour autant .Que le cancer n’est pas une fin , on en guérit , on surmonte, on avance.Il est rageant de devoir en plus de cette épreuve subir cet abandon affectif amical par certains.Pour ma part , peut être est ce par ce que j’ai grandit auprès d’un père malade qui nous a quitté tôt , et qu’il m’a fallu surmonter cette perte prématurée ,je ne sais pas mais ,la maladie , l’handicap ne m’ont jamais fait peur .J’ai au contraire acquis une capacité à l’écoute ,à l’empathie et je sais à quel point c’est important pour la personne , ses proches .Considérer une personne malade comme « différentes » « hors jeu » de notre système c’est risquer de la condamner , de l’affaiblir .Il est important que tous apprenions à mieux appréhender l’épreuve de la maladie , ne pas rejeter cette triste réalité .C’est ainsi et nul n’est à l’abri malheureusement d’être un jour concerné par cette bataille , ou pour un proche . C’est une menace et comme face à toute menace il est important de la considérer avec lucidité , objectivité pour mieux la combattre pour soi ou pour les autres .On fuit , on se cache , on préfère ne pas savoir .Nous sommes si nombreux à être confrontés de prés ou de loin par cette réalité .Le déni n’est pas salvateur .Au contraire .Aujourd’hui si je n’avais pas appris à faire face à la douleur , si je n’avais pas écouter , observer , être attentive à l’autre , aux autres je crois que je ne pourrais pas surmonter cette inacceptable réalité .Je ne pourrai pas aider mon fils tout simplement .Je pleure , je rage , je n’accepte pas de voir mon fils souffrir , s’affaiblir , perdre l’appétit mais je suis là , Avec mes faiblesses , mes failles , mes colères .Il a même retrouvé son humour , son sourire , sa joie de vivre sa volonté de vivre malgré certaines absences .Etre malade ne signifie pas ne plus être là .
Bonjour à tous , depuis 3 mois mon fils de 14 ans se bat contre un Rhabdomyosarcome .Il est très combatif et courageux .Il a suivi des cures lourdes de chimio après ablation .A présent il doit subir 3 injections d’ici mi Janvier .Puis ,il entrera en période de rémission Il n’a pu reprendre les cours et reste donc à la maison avec moi.Nous sommes en permanence ensemble .Nous essayons de faire en sorte que notre quotidien soit supportable , calme et reposant .Je suis confiante malgré toutes les angoisses et peurs qui surviennent régulièrement .Les analyses sont rassurantes et son organisme a « bien » supporté ce traitement .Il est très courageux et fait face à ce combat avec beaucoup de lucidité et de force .Moi , je me sens de plus en plus faible .Je m’occupe seule de mon fils car son frère ainé de 18 ans vit avec son père depuis un an (à une 50 aines de kms ) et son père semble faire du déni et se repose entièrement sur moi . (son père travaille à 5 kms de chez nous et mon ainé suit ses études dans notre ville Les amis en effet s’éloignent, se protègent .Très rapidement je savais qu’il me fallait aussi ménager les « autres » pour ne pas justement les effrayer , au contraire .Mais cela n’a pas suffit , le cancer reste tabou et effraie .
J’ai eu un cancer il y a 8 ans et déjà j’avais subi le retrait de certains « amis » de mes frères et soeurs, .Une seule , la cadette m’a soutenue malgré la distance ( je vis à 500 kms de ma famille ) Aujourd’hui ma bataille pour mon fils n’est en rien comparable , la douleur est si forte , la peur , le dénuement face à cette cochonnerie .Et certain jours , je suis très en colère .Je m’en veux , je culpabilise d’en vouloir à ces quelques personnes qui ne parviennent pas à dépasser un peu leur peur pour juste apporter un sourire un moment de pause .Il nous en faut pas plus .Certains sont très présents , sont restés les mêmes , savent que la maladie fait partie de la vie , n’exclue pas pour autant .Que le cancer n’est pas une fin , on en guérit , on surmonte, on avance.Il est rageant de devoir en plus de cette épreuve subir cet abandon affectif amical par certains.Pour ma part , peut être est ce par ce que j’ai grandit auprès d’un père malade qui nous a quitté tôt , et qu’il m’a fallu surmonter cette perte prématurée ,je ne sais pas mais ,la maladie , l’handicap ne m’ont jamais fait peur .J’ai au contraire acquis une capacité à l’écoute ,à l’empathie et je sais à quel point c’est important pour la personne , ses proches .Considérer une personne malade comme « différentes » « hors jeu » de notre système c’est risquer de la condamner , de l’affaiblir .Il est important que tous apprenions à mieux appréhender l’épreuve de la maladie , ne pas rejeter cette triste réalité .C’est ainsi et nul n’est à l’abri malheureusement d’être un jour concerné par cette bataille , ou pour un proche . C’est une menace et comme face à toute menace il est important de la considérer avec lucidité , objectivité pour mieux la combattre pour soi ou pour les autres .On fuit , on se cache , on préfère ne pas savoir .Nous sommes si nombreux à être confrontés de prés ou de loin par cette réalité .Le déni n’est pas salvateur .Au contraire .Aujourd’hui si je n’avais pas appris à faire face à la douleur , si je n’avais pas écouter , observer , être attentive à l’autre , aux autres je crois que je ne pourrais pas surmonter cette inacceptable réalité .Je ne pourrai pas aider mon fils tout simplement .Je pleure , je rage , je n’accepte pas de voir mon fils souffrir , s’affaiblir , perdre l’appétit mais je suis là , Avec mes faiblesses , mes failles , mes colères .Il a même retrouvé son humour , son sourire , sa joie de vivre sa volonté de vivre malgré certaines absences .Etre malade ne signifie pas ne plus être là .
Vous avez tout dit et fort bien dit, je vous souhaite à vous et à votre fils le meilleur pour la suite, vous êtes fort tous les deux celà se sent dans vos propos. Beaucoup de courage et prenez soin de vous ✨✨✨✨✨
Merci Carole .Merci de nous permettre de nous exprimer à coeur ouvert .De trouver un lieu où l’on peut parler sans retenue de nos peurs, nos déceptions mais aussi de nos espoirs ,de nos forces .
Merci Carole .Merci Catherine pour ce lieu d’échanges ,de soutien ,de compréhension .
Christelle
Bonjour
Je me reconnais en vous j’ai subi le même parcours mais je n’ai eu aucun soutien j ai du me débrouille toute seul 2 enfants de 4 et 8 ans un mari absent et pourtant j’ai toujours été à l’hôpital avec le sourrir et c’est ce qui m’a sauvé j’ai eu mon cancer en 2000 et depuis je m’en suis sorti mais à chaque problème de santé le cancer fait surface peur ..pôtant après la chémio, rayons j’ai commencé voir de lasme, problème de refus gastrique et tout ça après k à chémio on ne sort pas indemnes. ..mais j’ai pu voir grandir mes enfants…et c’est le plus important…j’ai perdu mes amis et actuellement je suis un peux seul mais ce qui compte c’est de profiter et s’occuper de soi voilà j’espère vivre encore de bonnes années et profiter de la vie simplement je ne demande pas grand chose vivre tout simp le ment et voir mes enfants heureux car la vie actuelle n est pas belle pour eux et tout ce qu’ont demande une mère c’est un avenir heureux …
Bonsoir,
J’ai lu témoignage apres témoignage et pas pu tout lire
C est impressionnant la force et l importance da voir un Bon morale
et avec le recul je sais que les proches vive durement la maladie
Bon je me présente un peu
Christian
Lymphome en cour de remition
Je voudrais juste donné un avis qui pourrait aidé’ peut être ‘
Quand j’ai commencé ma chimiothérapie
J ai essayé avec l accord médicale du service d’hématologie
Le jeûne thérapeutique
Donc le jour de avant puis les jours pendant les perfusions
Aucun aliment solide
Que de l eau
Et pour moi
Je sais que à ma septième cure
J ai essayé l alimentation ‘ -500 calories jour’
Et que j ai vraiment pas aimé mon après chimiothérapie cette fois la
Retour très malade George serré
Nausée etc..
Je n ai plus fait cette erreur
Pour mon autogreffe de octobre 2016
9 jours sans mangé
Et beaucoup de bénéfice à l après traitement
Voici cette expérience personnelle
En espérant que l on vous permettre d essayer
Des fois on est trop fragile et mieux manger que de jeûner
Et j avais aussi fait l arrêt du gluten pour éviter la candidose
Mais ça c est encore autre chose
Merci de votre blog Catherine
Et soyont fort tous ensemble » » c est important »
Témoignons de notre amour pour la vie 🙂
Malgré ces expériences douloureuse je reviens à la vie petit à peti
Comme nous tous
Bonne nuit
Bonsoir Catherine, j’aimerais savoir comment vous vous portez est ce que votre période de rémission est terminée? merci Josée conjointe de Pierre qui est atteint d’un cancer (carcinome adénoïde kystique) et sur le point de commencer la chimiothérapie qui ne peut guérir son type de cancer, mais qui peut ralentir sa progression et lui donner quelques année de vie supplémentaire.
Wouah je pensais être seule mais j ai peur et c est pas moi un mot seul mot me fait peur cancer malin ils veulent dire quoi l ils n ont déjà enlever une partie du col mtn je dois aller à Tours loing des miens j ai peur moi c est Myriam perdu
Bonjour c’était en 2015 j’ai été dépisté un cancer juste dire c’est une grosse merde.Operations par ci séances de chimiothérapie par là et les insultes qui couronnent le tout.J’aurais aimé avoir un travail au moins ça m’aiderait à surmonter ce combat et sourire. Courage à toutes les personnes touchées par cette maladie.
J’ai 80 ans et un cancer du sein infiltrant chimio radiothérapie et pas le moral.
Je débute la chimio le 1er juin pas de famille près de moi habitant seule.
Vu mon âge j’ai envie de ne pas me faire traiter.
La tumeur m’a été enlevée voici deux mois.
Conseils éclairés
MERCI MERCI
ISA
Bonjour nicole moi aussi j’ai un cancer pas du sein du colon mais la souffrance est la même face à la maladie moi c’est le début j’ai été opéré j’ai la chimio à faire mes amies sont encore là mon mari aussi je sais que c’est très dur pour lui lors de ma consultation avec mon gastro entérologue je lui ai parler de ma déprime il m’a préscrit un médicament c’est plus vivable pour ma famille je ne pleure plus H24
Bonjour Isa, prenez conseil auprès de votre oncologue en précisant quels sont vos désirs, peut-être pourra t’il vous proposer une solution alternative, ou alléger la chimio afin que vous puissiez mieux la supporter. Savez vous quel protocole vous a été indiqué ?
Je pense à vous
Quel beau témoignage !
Merci
j ai 50 ans j ai mon sein gauche coule marron clair jaune
par contre au sein droit quand j enleve mon soutien gorge il y a toujours une peluche rose très clair sur mon soutien gorge j ai peur que ses un écoulement j ai peur d avoir un cancer
au mois de décembre 2017 j ai eu une mammographie et une echographie la radiologue ma presser les sein rien en n est sortis comme j ai un nodule a mon sein droit elle ma fait une biopsie ses un fibroadénome rien de grave
apres elle a decider de me faire un irm mammaire pour les écoulement RAS
mais quand j ai passer mon irm j avais garder sur moi mes 10 clées et mon portable dans ma poche de pantalon pendant irm j avais peur que sa fausse mes résultats donc j ai poser la question a mon medecin si mes clées et mon portable fausserais mes résultats il ma dit que non j ai appeler le 15 il mon dit que non sa me fausse pas les résultats et j ai été sur un site qui ma dit la meme chose mais je me suis pas rassurer j ai peur d avoir un cancer
je doit repasser une mammographie et echographie des deux sein au mois de juin 2018
merci de me repondre sa me ferait du bien
Bonsoir vous savez tout ne veut pas dire cancer. Je comprends votre angoisse mais croyez les médecins. Changez vous les idées. Pensez à autre chose. Tout concorde. Tout va bien.
Catherine je vous remercie de votre reponse car je suis angoisser sa me bouffe la vie et celle de mon entourage sa fait du bien de pouvoir en parler
on voit tellement de personne partir a cause du cancer
pour temps j ai tout pour etre bien un marri formidable mes parents aussi
bon je vous quitte et un grand merci
je viens d enlever mon soutien gorge encore des truc rose sur mon soutien gorge j ai vraiment peur que sa sois un écoulement rose ses mon sein droit
j ai peur d un cancer a se sein rose es du sang ???
pour vous ses quoi ???
mon taux de prolactine est bon
je suis en angoisse alors je me permet de vous ecrire
car le rose sur mon soutien gorge me fait paniquer aujours duit il y avait plusieurs taches 3
d habitude il y en a 1 tache
je vais trouver les 5 mois long pour ma mammographie et échographie
je vais aller voire mon medecin traitant pour ma prise de sang faite mercredi
penser vous qu il s agit d un cancer ???
sa me tourne en boucle dans ma téte j ai très peur
es que irm est bon ??? j ai peur de mourir d un cancer
merci pour votre reponse qui me fait du bien
Bonjour Cathy. Je ne suis pas médecin. Il faut que vous preniez rendez-vous et surtout que vous vous fassiez aider psychologiquement. Vous me semblez très fragile et très angoissée.
Ton histoire me touche beaucoup et me redonne espoirs j’espère que ce sera le cas pour ma mère